L’armée israélienne a fait, ce dimanche 19 novembre, une pause humanitaire à Rafah dans le sud de la bande de Gaza. Cette trêve a commencé à partir de 10h00 à 14h00, heure locale.
Le porte-parole de l’armée israélienne a annoncé que des opérations se poursuivaient cependant dans différentes parties de Gaza pour identifier les combattants palestiniens et localiser les infrastructures du Hamas.
Le directeur général des hôpitaux de Gaza a annoncé que tous les hôpitaux de la ville de Gaza étaient hors service et qu’il ne restait que deux petits hôpitaux opérationnels. « Toutes les heures, dans le sud de Gaza, il y a des attaques et des crimes, des martyrs et des blessés », a-t-il déploré.
De même, le porte-parole de l’Office de secours et de travail pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) dans la bande de Gaza a souligné que l’armée israélienne cible délibérément les centres de l’agence, devenus des refuges pour les réfugiés palestiniens.
Après les attaques honteuses contre les hôpitaux, le régime israélien a commencé depuis samedi matin les bombardements et les attaques contre les écoles de Gaza, où se sont réfugiées des centaines de familles palestiniennes.
Jusqu’à présent, 63 écoles à Gaza ont été complètement détruites et sont hors service à cause des bombardements du régime sioniste.
L’armée du régime sioniste sioniste subit de fortes pressions de la part de la communauté internationale, car elle ne fournit pas suffisamment de preuves de ce qu’elle qualifie d’infrastructure militaire du Hamas à proximité des lieux civils, en particulier des hôpitaux.
La courte pause de 4 heures du régime sioniste intervient à un moment où certaines autorités régionales et occidentales ont évoqué la possibilité d’un cessez-le-feu humanitaire imminent à l’échelle nationale en échange de la libération des prisonniers sionistes détenus dans les prisons du Hamas.
Lors d’une conférence de presse conjointe avec les responsables de la politique étrangère de l’UE, le Premier ministre qatari a déclaré : « Des obstacles ont été soulevés dans l’accord d’échange des prisonniers, mais nous sommes de plus en plus convaincus que nous sommes proches d’un accord. Les défis des négociations sont mineurs, ils sont d’ordre logistique et pratique, et nous pouvons les surmonter. La population de Gaza a faim et soif et a besoin de carburant et d’électricité. »
