Le directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a appelé à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza.
« On exige toujours la protection des civils et un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza. Notre équipe internationale n’a pas réussi à accomplir ses tâches à l’hôpital Al-Shifa. Nous travaillons avec nos partenaires pour préparer un plan d'évacuation d'urgence de l’hôpital. Dans ce but, nous y avons envoyé, aujourd’hui dimanche 19 novembre, une équipe d’évaluation» a-t-il déploré.
Parallèlement aux propos du directeur général de l'OMS, le ministre de la Santé de l’Autorité autonome palestinienne, Mai Al-Kaila, a déclaré : « L’armée du régime israélien, après avoir évacué la majorité des blessés et des soignants, a transformé l’hôpital Al-Shifa en un site militaire ».
« Les actions du régime israélien contre l’hôpital, les soignants et les patients dans la bande de Gaza constituent une violation horrible équivalente à une boucherie du secteur de la santé », a-t-il ajouté.
Al-Kaila a demandé à l'Organisation des Nations unies, à l'Organisation mondiale de la Santé et au Comité international de la Croix-Rouge de mettre le régime israélien sous pression pour laisser la possibilité de transférer les bébés prématurés et d’autres patients toujours présents à l’hôpital Al-Shifa aux hôpitaux de Cisjordanie ou à ceux d’Egypte.
Ce responsable palestinien a critiqué le silence de la communauté internationale sur les crimes en cours du régime israélien. « Combien de temps les hôpitaux, les médecins et les cadres de santé, assiégés et agressés, doivent-ils rester otages des occupants », s'est-t-il interrogé.
Il s’est demandé aussi si la prétendue « légitime défense » invoquée par Israël justifiait à elle seule d'empêcher l'entrée des médicaments dans la bande de Gaza, de priver les patients de soins et de faire manquer les prématurés d'oxygène.
D'autre part, le bureau d'information de l'Autorité palestinienne dans la bande de Gaza a annoncé, samedi 18 novembre que 12 300 personnes dont 5000 enfants et 3300 femmes avaient été tuées à la suite de l'agression israélienne de la bande de Gaza.
Selon ce rapport, le nombre de blessés lors de l’invasion récente du régime israélien s’est élevé à 30 000 personnes dont la plupart sont des femmes et des enfants.