Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a fermement condamné les attaques militaires israéliennes contre les hôpitaux et les centres médicaux dans la bande de Gaza, qualifiant ce raid de nouvelle brutalité du régime de Tel-Aviv contre les Palestiniens dans le territoire assiégé.
Nasser Kanaani, a confirmé samedi que l’attaque contre les hôpitaux montrait la brutalité de l’entité ennemie sioniste.
« Après l’échec des autorités du régime israélien à prouver leurs fausses prétentions sur l’hôpital al-Shifa, l’armée israélienne a repris ses attaques contre d’autres hôpitaux de Gaza. Les attaques contre les hôpitaux jordanien et indonésien ont dévoilé un autre aspect de l’agression et de la brutalité de ce régime », a déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne dans un message en français publié sur son compte X.
« Attaquer des hôpitaux est contraire à toutes les normes des droits de l’homme, du droit international et des Conventions de Genève, et cela rend la nature criminelle de ce régime plus évidente aux yeux du monde », ajoute Nasser Kanani.
Les raids israéliens sur l’hôpital al-Shifa se poursuivent, alors que 4 bébés prématurés sont déclarés morts et cinq autres sont dans un état critique.
Les responsables médicaux affirment qu’il n’y a pas « une seule goutte d’eau » à l’intérieur de l’hôpital.
Les soldats israéliens qui mènent pour le quatrième jour consécutif un raid sur l’hôpital al-Shifa de Gaza ont ordonné son évacuation ce samedi 18 novembre.
Le directeur général du ministère palestinien de la Santé, Munir al-Barsh, a déclaré à Al Jazeera que les forces israéliennes ont retiré 15 corps d’une fosse commune, avec un total d’environ 130 corps retirés de l’hôpital. Il n’a pas précisé où les corps avaient été emmenés ni fourni davantage de détails.
Selon les responsables médicaux, la plupart des patients en soins intensifs qui étaient sous respirateur à l’hôpital al-Shifa sont désormais décédés en raison du manque d’oxygène et de carburant.
Au total, 25 hôpitaux sont désormais hors service en raison des bombardements israéliens et du manque de carburant et d’électricité.
