Le CIJP a informé le Premier ministre canadien Justin Trudeau et trois responsables de son gouvernement de son intention de les poursuivre pour complicité de crimes de guerre israéliens à Gaza.
Le Centre international de justice pour les Palestiniens (CIJP) a avisé jeudi le gouvernement du Canada de son intention de poursuivre en justice les hauts responsables du pays pour leur rôle dans la perpétration de crimes de guerre par Israël contre les Palestiniens dans la bande de Gaza.
Les crimes internationaux d'Israël incluent le refus de l'aide humanitaire destinée aux Gazaouis, les bombardements aveugles de civils et le nettoyage ethnique à travers une campagne de déplacement forcé de plus de 2 million de personnes.
Le régime israélien a également coupé l'approvisionnement en produits de base, comme l'eau, l'électricité, les médicaments et le carburant, vers Gaza qui abrite plus de deux millions de Palestiniens.
Malgré cela, le gouvernement canadien a continué de promettre son soutien inébranlable à Israël : il a refusé d'arrêter les exportations d'armes, de prendre des mesures pour empêcher le recrutement illégal de volontaires canadiens pour rejoindre le rang de l'armée israélienne et de contenir l'envoi des millions de dollars par des organismes de dons au profit de l'armée d'occupation israélienne.
De même, cent-dix-sept organisations et 298 avocats de plusieurs pays ont saisi la Cour pénale internationale (CPI) pour lui demander de se pencher sur le « génocide » en cours à Gaza.
La requête de 49 pages retrace le cadre général concernant la situation dans la région depuis le début de l’occupation de la Palestine, avant les faits enregistrés depuis le 7 octobre dernier avec l’opération menée par la Résistance palestinienne et la riposte disproportionnée et génocidaire d’Israël.
Réagissant à la situation tragique des Palestiniens et des évolutions incroyables du point de vue du droit international, Arnaud Develay analyste politique et juriste international a anticipé de voir si la situation perdure, "plusieurs régimes dans la région, des régimes fragiles qui comptaient sur le soutien des États-Unis seraient renversés par la rue".
"C’est un jeu extrêmement dangereux pour leur survie et plus cette situation perdure plus on pourrait assister à des soulèvements qui verraient ces régimes de pacotille être balayés par l’Histoire", a-t-il dit. Écoutons-le.