Les forces américaines ont été attaquées à trois reprises depuis mardi en Irak et en Syrie, portant le nombre total d'attaques contre les troupes américaines à 58 depuis le 17 octobre, a indiqué le Pentagone.
La secrétaire de presse adjointe du Pentagone, Sabrina Singh, a déclaré lors d'un point de presse aux journalistes que 27 des attaques avaient eu lieu en Irak, tandis que les 31 autres en Syrie.
Singh a prétendu que les attaques avaient toutes été « infructueuses » et qu'elles n'avaient pas causé de « blessures importantes » aux militaires.
Selon les médias américains près de 60 militaires américains ont été blessés depuis le début de l’Opération de la Tempête d’Al-Aqsa suite à laquelle les Etats-Unis ont renforcé leur présence en Asie de l’Ouest. Certains de ces soldats ont subi une légère commotion cérébrale.
« Nos attaques ont considérablement dégradé l’accès de ces milices aux armes », a-t-elle lancé en allusion à l'allégation de l’armée américaine qui avait prétendu avoir ciblé à trois reprises des positions en Syrie en réponse à ces attaques.
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Les groupes de résistance ont annoncé dans des communiqué que les attaques contre les troupes américaines en Syrie et en Irak avaient été menées en riposte au soutien indéfectible des États-Unis au régime d'occupation israélien à Gaza.
En réponse à plus de sept décennies d'occupation de la Palestine et près de deux décennies de siège de Gaza et d'emprisonnement de milliers de Palestiniens, le mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, Hamas, a lancé le 7 octobre, l’Opération Tempête d’Al-Aqsa .
Cette opération fut l’une des attaques les plus meurtrières contre le régime israélien. Les combattants du Hamas ont pénétré dans les territoires occupés à partir des barrières frontalières. Ils ont attaqué les villages, tué de nombreux sionistes et en ont capturé plusieurs autres.
A la suite de cette opération, le régime israélien a lancé une agression militaire d'envergure contre la population civile de la bande de Gaza, ordonnant lundi 9 octobre, le « siège total » contre l'enclave palestinienne déjà sous blocus depuis 2007, coupant également l'eau, le gaz et l’électricité.
Au moins 11 500 Palestiniens ont été tués en martyr à Gaza depuis le début du conflit le 7 octobre, rapporte Al-Jazeera, citant le ministère palestiniens de la Santé, siégé à Gaza.
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