Au moins 50 personnes ont été tuées et des dizaines d'autres, blessées dans un raid aérien israélien sur le quartier de Sabra dans le territoire côtier de Gaza.
Au moins 50 personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées lorsque les avions de guerre du régime israélien ont ciblé une mosquée dans le quartier de Sabra, au centre de la bande de Gaza, au milieu de la guerre génocidaire du régime sioniste.
L'attaque a été perpétrée pendant les prières, alors que la mosquée était pleine de fidèles, ont indiqué des informations mercredi soir.
Une autre frappe israélienne contre des tours de télécommunications à Khan Younes, dans le sud de la bande de Gaza, a tué au moins un enfant palestinien.
Israël a encouragé les Palestiniens à se déplacer du nord de Gaza vers le sud pour leur sécurité, mais les Palestiniens affirment qu'Israël bombarde partout et qu'aucun endroit n'est désormais sûr.
Jusqu'à présent, au moins 11 500 Palestiniens, dont 4 710 enfants et 3 160 femmes, ont été tués et environ 32 000 autres blessés depuis le 7 octobres date à laquelle le régime occupant a lancé son agression contre Gaza.
Mercredi, le chef du département d'orthopédie d’al-Shifa, le plus grand hôpital de Gaza, qui a été attaqué le même jour par les forces israéliennes, a déclaré que des bulldozers et des chars israéliens avaient envahi l'établissement et qu’ils avaient démoli une partie des locaux.
Plus tôt, le chef de l'unité des brûlés de l’hôpital, Ahmed al-Makhalati, avait annoncé que des bulldozers s'étaient introduits dans l'hôpital par l'entrée sud, affirmant qu'ils avaient commencé à fouiller des parties de l'établissement et à détruire des véhicules.
Selon le bureau d'information de l'administration palestinienne basé à Gaza, les forces d'occupation ont ouvert le feu sur quiconque tentait de quitter l'hôpital, affirmant que l'établissement était devenu un « véritable cimetière ».
S'adressant à la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera, Khaled Abu Samra, l'un des médecins de l'hôpital, a déclaré que le réservoir d'eau de l'établissement était épuisé. Le médecin a également réfuté les affirmations selon lesquelles l'armée israélienne avait fourni une aide médicale à l'établissement.
« Se déplacer entre les bâtiments de l’hôpital al-Shifa est très dangereux et peut entraîner la mort de quiconque tente de le faire », a-t-il expliqué.
Le régime israélien a prétendu que l'hôpital abrite un « centre de commandement » appartenant au Hamas, une accusation fermement démentie par le groupe de résistance palestinienne.
Le Hamas a appelé les Nations Unies à former une équipe d'enquête afin d’infirmer les allégations de Tel Aviv concernant cet hôpital.