Les autorités nicaraguayennes ont réitéré mardi 14 novembre le soutien sans équivoque de la nation centraméricaine au peuple palestinien et à ses dirigeants face à l'attaque militaire israélienne en cours contre les habitants sans défense de la bande de Gaza assiégée.
Mardi, le président nicaraguayen, Daniel Ortega, et la vice-présidente Rosario Murillo ont réaffirmé le soutien de Managua au peuple opprimé face à « l'agression terroriste » du régime de Tel-Aviv, arguant que le peuple a été « attaqué sans aucune pitié ».
« Au milieu des moments difficiles et dramatiques qu'endure le peuple palestinien, attaqué sans aucune pitié, avec tant de vies de civils innocents perdues, principalement des femmes et des enfants victimes de l'agression terroriste d'Israël, nous voulons nous joindre à la communauté internationale et envoyer un message fraternel de solidarité et d'espoir au peuple courageux », ont écrit Ortega et Murillo dans une lettre adressée au président palestinien Mahmoud Abbas.
Le président nicaraguayen et son épouse ont également commémoré le 35e anniversaire de la déclaration d'indépendance palestinienne, rédigée par le poète palestinien Mahmoud Darwish et proclamée par le défunt président de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Yasser Arafat, le 15 novembre 1988, à Alger, en Algérie.
« Nous continuons à nous joindre à vous et à l'héroïque peuple de Palestine pour célébrer l'exploit historique et courageux que vous avez accompli il y a 35 ans, le 15 novembre 1988, pour la lutte, le respect et l'exercice inaliénables de vos droits légitimes à la liberté, à la souveraineté, à l'indépendance et à l'intégrité territoriale », lit-on également dans la lettre.
Les dirigeants de ce pays d’Amérique centrale ont également réitéré leur détermination à continuer plus que jamais de cimenter « les liens de fraternité, de solidarité et de coopération » entre les peuples et les gouvernements nicaraguayens et palestiniens.
Israël a lancé des attaques aériennes et terrestres incessantes sur l'enclave côtière, notamment sur les hôpitaux, les résidences et les lieux de culte, depuis que les mouvements de résistance palestiniens ont lancé leur attaque-surprise, baptisée opération Tempête al-Aqsa, contre le régime le 7 octobre.
Au moins 11 500 Palestiniens ont été tués, dont des femmes et des enfants. Plus de 29 000 personnes ont également été blessées.
Selon le ministère de la Santé de Gaza, 3 500 citoyens sont toujours portés disparus ou sous les décombres, dont 1 740 enfants.
