L’agression contre la bande de Gaza coûterait chaque jour environ 260 millions de dollars au régime de Tel-Aviv dirigé par le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Bloomberg a rapporté dimanche que la guerre menée par Israël contre Gaza est devenue « plus coûteuse… que prévue initialement », mettant à rude épreuve les finances publiques de Tel-Aviv.
Le ministère israélien des Finances a annoncé son intention d'emprunter 75% de plus en novembre que le mois dernier, car il a déjà vu la guerre infliger un lourd tribut de près de 8 milliards de dollars, selon le rapport.
Le régime de Netanyahu, ajoute-t-il, se tourne de plus en plus vers des emprunts pour payer l’assaut sur Gaza.
L’offensive israélienne contre Gaza a provoqué une onde de choc dans son économie de 488 milliards de dollars et perturbé des milliers d’entreprises dans les territoires occupés.
Cependant, Netanyahu affirme qu’Israël paiera « quel que soit le prix économique que cette guerre nous imposera ».
Le déficit budgétaire d’Israël a été multiplié par plus de sept, passant de 3,1 milliards de shekels en octobre 2022 à 22,9 milliards de shekels en octobre 2023.
Le ministère israélien des Finances a averti que le déficit « anormal » est dû à une augmentation « significative » des dépenses depuis qu’Israël a lancé le 7 octobre une guerre sanglante contre la bande de Gaza suite à l'opération surprise du Hamas contre l’entité occupante.
Dans les mois à venir, Israël devrait dépenser des milliards de shekels pour payer les réservistes militaires et pour évacuer des centaines de milliers de colons des zones proches de la frontière avec Gaza et les relocaliser.
Le mois dernier, le shekel a chuté pendant sa plus longue période soutenue depuis 40 ans pour atteindre son plus bas niveau depuis 11 ans.
Depuis le début de l’agression, le régime israélien a tué au moins 11 180 Palestiniens à Gaza, pour la plupart des femmes et des enfants. Près de 28 200 autres personnes ont été blessées.
Il a également imposé un « siège complet » à la bande côtière, coupant le carburant, l'électricité, la nourriture et l'eau à plus de deux millions de Palestiniens qui y vivent.