Les groupes de résistance palestiniens ont déclaré dans un communiqué conjoint : « Pour justifier l’infanticide à Gaza, le porte-parole de l’armée israélienne a recours aux mensonges et aux allégations fallacieuses. »
« L’armée israélienne a commis un nouveau massacre en bombardant cinq hôpitaux dans la bande de Gaza », peut-on lire dans ce communiqué.
« Nous avons demandé à l’ONU de se rendre aux hôpitaux de Gaza pour révéler la réalité et empêcher les désinformations israéliennes sur les hôpitaux dans la bande de Gaza », ont affirmé les groupes de résistance palestiniens.
« Les occupants essaient de se faire passer pour des partisans des droits de l’homme », a ajouté ce communiqué.
Quant au Croissant-Rouge palestinien, il a annoncé que sur 18 ambulances dans la bande de Gaza 7 seulement sont actives.
Selon le rapport de la chaîne Al-Jazeera, l’hôpital Al-Shifa est toujours encerclé par les chars israéliens qui s’y approchent de toutes directions. Ils sont actuellement à seulement quelques mètres de cet hôpital. Ces chars ont à maintes reprises attaqué ce centre médical. Volant à basse altitude, les drones israéliens ont également bombardé la zone.
Citant Mohammed Abou Selmeya, directeur de l’hôpital al-Shifa, Al-Jazeera a rapporté : « Il est impossible de transférer les nouveau-nés prématurés vers d’autres hôpitaux. La plupart des hôpitaux dans le nord de Gaza ont été bombardés. Plusieurs d’entre eux sont en panne d’électricité et de matériel médical sans pouvoir soigner les blessés. Ils n’ont plus d’électricité pour alimenter les incubateurs. »
Mohammed Abou Selmeya a demandé la mise en place d’un corridor sécurisé et des ambulances pour le transfert des nouveau-nés prématurés.
Le directeur de l’hôpital Al-Shifa a déclaré que deux nouveau-nés prématurés ont perdu la vie après que l’unité de soins intensifs néonatals du plus grand établissement médical de l’enclave assiégée a cessé de fonctionner en raison d’un manque d’électricité alors qu’Israël poursuit ses frappes contre la bande de Gaza.
Avant la récente campagne militaire israélienne dans la bande de Gaza, le territoire était déjà gravement sous-financé et les patients atteints de cancer, en particulier, rencontraient des difficultés à recevoir les soins médicaux dont ils avaient besoin.
L’équipe d’Euro-Med Monitor a documenté la mort d’au moins 12 patients atteints de cancer dans la bande de Gaza, après la fermeture de l’hôpital de l’Amitié turco-palestinienne.
Cet établissement, le seul hôpital de la bande de Gaza spécialisé dans le traitement des patients atteints de cancer, a fermé ses portes il y a près de quinze jours, et les autres hôpitaux de Gaza n’ont pas la capacité de prodiguer à ces patients les soins nécessaires à leur survie. De même, le vice-ministre de la Santé palestinien dans la bande de Gaza a annoncé qu'une attaque aérienne israélienne avait détruit le service de cardiologie de l'hôpital Al-Shifa.
