Une nouvelle enquête montre que moins d'un quart des Américains seraient prêts à rejoindre l'armée si le pays entrait dans un conflit armé.
L'enquête du groupe Echelon Insights a révélé que 72 % des Américains ne seraient pas disposés à se porter volontaires pour servir dans les forces armées si le pays entrait dans un conflit majeur.
Seuls 21 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles rejoindraient l’armée américaine dans de telles circonstances. Le sondage a été réalisé du 23 au 26 octobre, deux semaines après que le groupe de résistance palestinien Hamas a lancé une attaque surprise contre Israël, a rapporté Sputnik.
Cette enquête intervient au milieu de la présence documentée des forces spéciales américaines dans les territoires occupés alors que le régime israélien assiège la bande de Gaza.
Ces chiffres surviennent alors que toutes les branches des forces armées américaines ont eu du mal ces dernières années à atteindre leurs objectifs de recrutement, ce qui suggère une apathie croissante à l'égard d'une carrière militaire. En 2023, l’armée de terre et l’armée de l’air n’ont pas atteint leurs objectifs respectifs d’environ 10 000 recrues, tandis que la marine en a manqué de 6 000. Depuis 1987, le nombre de militaires en service actif a diminué de 39 %.
Selon une étude récente parrainée par le Département américain de la Défense et l'Université d'Alabama, 24 vétérans se suicident chaque jour aux États-Unis.
Fin octobre, en réaction à l'escalade du conflit entre le Hamas et le régime sioniste à Gaza, le Pentagone a annoncé avoir mis en état d’alerte 2 000 soldats.
Le Pentagone a annoncé dans un communiqué que le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, avait placé son personnel et un certain nombre d'unités en « état d'alerte » afin qu'ils puissent réagir rapidement à la situation sécuritaire dans la région du Moyen-Orient.
Sur fond de conflit israélo-palestinien, et sous prétexte de dangers pour les forces américaines en Asie de l’Ouest, l’administration de Joe Biden a envoyé deux porte-avions ainsi qu’un sous-marin nucléaire dans la zone d’opérations des forces du CENTCOM.
Les agissements militaires des Américains dans la région ont provoqué un tollé général dans la région. A cet égard, le secrétaire général du Hezbollah libanais Seyyed Hassan Nasrallah, lors de son premier discours après le lancement de l’opération Tempête d’Al-Aqsa, a mis en garde Washington contre ses menaces contre le Hezbollah, affirmant que les forces de la Résistance sont disposées à faire face aux navires américains.
