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Zoom Maghreb 11 novembre 2023

Zoom Maghreb 11 novembre 2023

1. La Colombie est prête à contribuer à la plainte déposée par l'Algérie contre Israël

Fruit d'un long travail collectif entre des militants de la société civile et un collectif d'avocats, l'Algérie a déposé une plainte contre Israël auprès de la Cour pénale internationale (CPI).

Composée de plusieurs dizaines de pages, la plainte collective algérienne met en lumière les atrocités commises par Israël, qui mène un génocide sans précédent contre les civils à Gaza.

Sur son compte Twitter, le président colombien Gustavo Petro a écrit : "La République de Colombie apportera son soutien à la plainte déposée par la République d'Algérie devant la Cour pénale internationale pour crimes de guerre contre M. Benjamin Netanyahou à la lumière du massacre d'enfants et de civils palestiniens qu'il a provoqué."

Parmi les premiers pays à avoir demandé à l'ambassadeur de l'entité de quitter son territoire, la position de la Colombie a été largement saluée. Le président colombien a ajouté : "Notre ministre des affaires étrangères se réunira demain avec le procureur de la Cour pénale internationale."

Annoncée par l'avocat algérien Abdelmajid Merari, la plainte collective de l'Algérie contre Israël auprès de la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye repose sur des preuves substantielles qui lèvent le voile sur les crimes commis à Gaza.

Selon l'avocat algérien, "cette plainte repose sur des bases juridiques solides, notamment la reconnaissance de l'Etat de Palestine comme membre de la CPI, conformément à la résolution du 5 février 2021".

En conséquence , la Cour pénale internationale a compétence sur les territoires palestiniens et peut donc poursuivre toutes les infractions commises sur le sol palestinien.

2. La compagnie pétrolière algérienne Sonatrach reprend ses activités en Libye

Le groupe pétrolier algérien Sonatrach a annoncé mardi qu'il reprenait ses activités en Libye, après plusieurs années de suspension en raison de la situation sécuritaire et politique dans le pays. La compagnie pétrolière algérienne a suspendu ses activités en Libye à deux reprises entre 2011 et 2012, avant de partir pour une plus longue période à la fin de l'année 2014.

Les responsables de Sonatrach parlaient déjà d'une reprise des activités en 2020. C'est désormais chose faite. Selon un communiqué de l'entreprise, le retour de la compagnie pétrolière algérienne dans le périmètre de Ghadamès, à la frontière avec la Tunisie, s'est concrétisé lors d'une visite en Libye de son PDG, Rachid Hachichi.

"Le président-directeur général du groupe Sonatrach, M. Rachid Hachichi, a conduit une délégation de haut niveau de cadres du groupe Sonatrach en visite aujourd'hui (mardi 7 novembre) à la National Oil Company (Libya) à Tripoli", lit-on dans le document. Selon le document, "cette visite s'inscrit dans le cadre du processus de formalisation de la reprise des activités du Groupe Sonatrach en Libye, après une pause de plusieurs années, et permettra l'accomplissement des obligations contractuelles du Groupe Sonatrach dans le domaine de l'exploration, concernant les blocs 065 et 96/95 situés dans le bassin de Ghadamès".

Cette reprise d'activité, ajoute le communiqué, "a été initiée suite à la notification officielle envoyée par Sonatrach concernant la levée de l'état de force majeure" (...) et en réponse à l'invitation adressée par la National Oil Corporation (Libye) aux sociétés internationales opérant dans le secteur pétrolier et gazier", explique la compagnie algérienne.

La délégation de Sonatrach a été reçue par le président du conseil d'administration de la NOC Libya, Farhat Omar Bengdara, ainsi que par les cadres de la compagnie.

"Au cours de l'entretien, M. Bengdara a exprimé sa satisfaction de la reprise des activités de Sonatrach en partenariat avec NOC Libya et sa volonté de promouvoir le partenariat bilatéral et de renforcer la coopération entre les deux sociétés", ajoute le communiqué.

Source : AA

3. Le Maroc accueille l’Africa Investment Forum

Marrakech, ville marocaine frappée par un tremblement de terre, héberge cette semaine l'Africa Investment Forum (AIF), deuxième grande réunion internationale après les assemblées générales annuelles conjointes de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), qui se sont tenues au début du mois d'octobre.

Aujourd'hui, une autre façon de dynamiser la ville est l'AIF, qui se déroulera du 8 au 10 novembre, sous le thème "Libérer les chaînes de valeur de l'Afrique".

Selon les organisateurs de l'AIF, 1 500 participants de plus de 80 pays seraient présents à Marrakech pour discuter de l'économie africaine.

Le Groupe Guepard, un cabinet de conseil qui joue un rôle de facilitateur à l'AIF, a déclaré : "Cet événement dynamique se focalise sur les perturbateurs numériques et les technologies transformatrices, offrant une plateforme pour des discussions approfondies sur les différentes opportunités et les défis auxquels l'économie africaine est confrontée. Il s'agit d'une occasion unique de plonger dans le monde des négociations panafricaines."

Le roi Mohammed VI du Maroc a tenu le discours d'ouverture, suivi par le Dr Akinwumi Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement.

Selon la Banque africaine de développement, l'AIF est le premier marché du continent à organiser des tables rondes d'investisseurs afin de susciter l'intérêt pour des transactions bancables dans les secteurs de l'énergie, de l'agroalimentaire, de l'industrie manufacturière et d'autres secteurs dans lesquels l'Afrique dispose d'un avantage comparatif.

L'un des temps forts du forum est le panel présidentiel, qui comprend les présidents Samia Suluhu Hassan de Tanzanie, Faure Gnassingbé Eyadéma du Togo, Azali Assoumani des Comores, qui est le président en exercice de l'Union africaine, et Julius Maada Bio de la Sierra Leone.

Selon les organisateurs, le panel présidentiel discutera du potentiel de l'Afrique à jouer un rôle plus important dans les chaînes de valeur mondiales.

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4Algérie : taux de croissance économique de 4,2 % attendu en 2024

La croissance économique de l'Algérie devrait atteindre 4,2% en 2024, selon les prévisions du Projet de loi de finances (PLF) pour 2024, présenté samedi par le ministre des Finances, Laaziz Faid, devant la Commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN), rapporte l'agence APS.

"La croissance économique devrait atteindre +4,2% en 2024, +3,9% en 2025 et +4,0% en 2026. Cette croissance sera tirée par les performances de l'ensemble des secteurs d'activité", a déclaré M. Faid, évoquant le cadrage macroéconomique et budgétaire pour 2024 et les perspectives pour 2025-2026 lors de sa présentation du PLF.

Le secteur des hydrocarbures devrait croître de près de 1% en 2024, tiré principalement par les exportations de gaz naturel, de gaz naturel liquéfié (GNL) et de gaz de pétrole liquéfié (GPL), qui devraient croître respectivement de 0,7%, 1,4% et 1,1%. Le prix de référence fiscal du baril de pétrole brut est maintenu à 60 dollars (USD) sur la période 2024-2026, tandis que le prix de marché du baril est maintenu à 70 USD sur la même période, selon le ministre.

En ce qui concerne le développement des activités de commerce extérieur, les recettes des exportations de biens seraient de l'ordre de 49,8 milliards USD en 2024, avant d'atteindre 50,3 milliards USD et 51,6 milliards USD respectivement en 2025 et 2026. Les importations, quant à elles, atteindraient 43,5 milliards d'USD en 2024, puis 47,4 milliards d'USD en 2025 et 47,4 milliards d'USD en 2026. La balance commerciale devrait donc être excédentaire entre 2024 et 2026, atteignant un excédent de 6,3 milliards d'USD en 2024, puis de 2,9 milliards d'USD en 2025 et de 4,2 milliards d'USD en 2026, selon les prévisions du PLF.

Le PLF 2024 prévoit également une forte hausse des dépenses budgétaires qui devraient atteindre 15 275,3 milliards de DA en 2024, puis 15 900,4 milliards de DA en 2025 et 15 705,6 milliards de DA en 2026. Les recettes budgétaires devraient atteindre 9 105,3 milliards de DA en 2024 et augmenter en moyenne de près de 4,2% entre 2025 et 2026 pour atteindre 9 537,2 milliards de DA en 2025 et 9 881,9 milliards de DA en 2026.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV