Des manifestants pro-palestiniens ont organisé un rassemblement devant le siège du Département d’État américain à Washington, pour condamner le soutien des États-Unis au régime israélien et à sa machine de guerre génocidaire qui a tué plus de 11 000 Palestiniens à Gaza depuis le 7 octobre.
Ce vendredi 10 novembre, des manifestants ont critiqué la politique étrangère américaine envers la Palestine, appelant à la démission des responsables du Département d'État et à un cessez-le-feu immédiat à Gaza. Ils ont déclaré que le Département d’État était complice du massacre des Palestiniens par Israël.
Des manifestations similaires ont eu lieu aux États-Unis au cours des derniers jours et semaines, et les protestataires ont exprimé publiquement leur colère face à l’indifférence du président américain Joe Biden à l’égard de la mort de femmes et d’enfants à Gaza.
L’administration Biden reste ferme dans son soutien au régime.
Le 6 novembre, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré que Gaza était en train de devenir un « cimetière pour enfants ».
En Grande-Bretagne, des centaines de membres de syndicats ont bloqué l’entrée du plus grand fabricant d’armes britannique, appelant à l’arrêt immédiat des livraisons d’armes à Israël, sur fond de la campagne militaire brutale du régime dans la bande de Gaza.
Des manifestants se sont rassemblés vendredi devant la porte du site de BAE Systems à Rochester, dans le Kent.
Ils brandissaient des drapeaux palestiniens et scandaient des slogans tels que « Arrêtez d’armer Israël », « cessez-le-feu maintenant » et « Combien d’enfants avez-vous tués aujourd’hui ? »
Un organisateur a déclaré que plus de 400 syndicalistes étaient impliqués dans l'action sur le site.
Les membres des syndicats réclamaient « la fin de la complicité du gouvernement britannique dans les crimes de guerre commis en Palestine », ce qui inclut la fin des ventes d'armes au régime occupant et le soutien à un cessez-le-feu immédiat.
Israël a déclenché sa machine de guerre le 7 octobre après avoir été pris de court par l’opération surprise Tempête d’Al-Aqsa lancée par des groupes de résistance palestiniens dirigés par le Hamas et le Jihad islamique dans les territoires occupés en réponse aux crimes incessants du régime contre les Palestiniens.
Selon le ministère palestinien de la Santé basé à Gaza, Israël a depuis lors tué plus de 11 000 Palestiniens, dont plus de 4 500 enfants. Plus de 26 000 Palestiniens ont également été blessés.
Le régime de Tel-Aviv a également bloqué l’accès à l’eau, à la nourriture et à l’électricité à Gaza, plongeant l’enclave palestinienne dans une grave crise humanitaire.