TV

Deuxième massacre israélien dans le camp de réfugiés de Jabalia à Gaza en moins de 24 heures

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des Palestiniens recherchent des victimes sur le site des frappes israéliennes contre des maisons du camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, le 31 octobre 2023. © Reuters

Selon les autorités médicales palestiniennes, des dizaines de personnes ont été tués et des dizaines d'autres ont été blessées ce mercredi 1er novembre lors d'un nouveau "massacre" contre le camp de réfugiés de Jabalia, densément peuplé, dans le nord de la bande de Gaza assiégée, a rapporté l'agence de presse officielle palestinienne WAFA.

Selon la même source, les frappes aériennes ont touché le quartier résidentiel de Faloujah dans le camp où une multitude de personnes ont été tuées. Les sources locales évoquent les très nombreux blessés conduits à l'hôpital indonésien de la ville de Gaza, en espérant pouvoir y être soignés.

En moins de 24 heures, il s'agit de la deuxième attaque israélienne contre Jabalia qui est le plus grand camp de réfugiés de l'ONU dans la bande de Gaza et qui abrite les personnes expulsées de force par les forces sionistes en 1948 et où vivent près de 120 000 personnes.

Dans le même temps, le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, a écrit dans un message publié sur la plateforme X, qu’il était « consterné par le nombre élevé de victimes suite au bombardement par Israël du camp de réfugiés de Jabalia ».

« Les lois de la guerre et de l'humanité doivent toujours s'appliquer, y compris lorsqu'il s'agit d'aide humanitaire », a souligné Borrell.

Pour sa part, le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, soulève la question de savoir pourquoi la communauté internationale s'est ralliée à l'Ukraine après l'opération militaire de la Russie, alors qu'elle est restée largement silencieuse sur le sort de la bande de Gaza.

« Il ne peut y avoir une norme pour l’Ukraine et une autre pour la Palestine. Si nous voulons un monde juste, nous devons toujours agir de manière cohérente et fondée sur des principes », a déclaré Fidan.

Il a ajouté : « Nous ne voulons pas que la tragédie humaine à Gaza se transforme en une guerre qui affecte la région ».

« Ces sièges et attaques inhumains contre nos frères gazaouis constituent une violation flagrante du droit international », a noté le haut diplomate turc.

Le ministère palestinien de la Santé a publié un bilan actualisé des victimes des bombardements israéliens en cours sur la bande de Gaza.

Depuis le 7 octobre, au moins 8 796 personnes ont été tuées, dont 3 648 enfants et 2 290 femmes. Environ 2 000 personnes sont toujours portées disparues, dont 1 100 enfants.

Dans leur grande majorité, ces personnes seraient mortes et ensevelies sous les décombres.

Au moins 22 219 personnes ont été blessées.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV