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Biden réaffirme le soutien des États-Unis au régime d’occupation israélien

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président américain Joe Biden s’est entretenu avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Tel-Aviv, le 18 octobre 2023. ©AFP

Alors qu’Israël a tué en martyr au moins 3 500 Palestiniens par ses frappes aériennes contre la bande de Gaza, le président américain Joe Biden qui entend bien montrer que les liens entre les États-Unis et le régime d’occupation sont « profonds », revient dès le début de la réunion du « cabinet de guerre » israélien de ce mercredi 18 octobre à Tel-Aviv sur le soutien inébranlable de son pays envers l'entité sioniste et répète que « les Américains marchent coude à coude avec les Israéliens » : « Vous [les Israéliens] n’êtes pas seul. Comme je l’ai souligné précédemment, nous continuerons à soutenir Israël ».

Le président américain a bien évidemment soutenu les fausses allégations israéliennes selon lesquelles ce sont les groupes de résistance palestiniens, à savoir le Hamas et le Jihad islamique, qui sont responsables de l'attaque meurtrière contre l'hôpital Al-Ahli à Gaza. « J’ai été profondément attristé et choqué par l’explosion dans l’hôpital à Gaza. Et sur la base de ce que j’ai vu, il apparaît que cela a été mené par la partie adverse », a prétendu le démocrate qui s'est pourtant empressé d'ordonner le déploiement du porte-avions américain Gerald Ford, pour la région, qui a autorisé des renforts pour le Dôme de Fer, qui a envoyé un navire rempli de munitions, et a même décidé d'y envoyer son secrétaire d'État, Antony Blinken.

Le président américain a également déclaré qu'il demanderait au Congrès américain d'approuver un programme d'aide militaire à « son partenaire fondamental ».

Et cela va de soi que le Premier ministre israélien reprend lui aussi le terme « explosion » pour désigner l'horrible attaque, pour alléguer que la colère du peuple du monde suite à l’« explosion de l’hôpital Al-Ahli » ne devrait pas être dirigée vers Israël, mais vers « les terroristes », et finir par se vanter que « le chemin vers la victoire sera long et difficile, mais nous sommes unis et nous gagnerons ».

Au douzième jour de l’opération Tempête d’Al-Aqsa, le président américain a atterri ce mercredi à l’aéroport Ben Gourion, près de Tel-Aviv, pour une visite dite de « solidarité ». Il a été accueilli par le chef du régime israélien, Isaac Herzog, et le Premier ministre Netanyahu.

Cette solidarité dont parle Biden ne mentionne pas le bombardement, mardi 17 octobre, de l’hôpital Al-Ahli al-Arab dans le centre de Gaza par l'armée israélienne, qui a entraîné la mort de plus de 500 Palestiniens notamment des femmes et des enfants, sans compter les très nombreux blessés.

Ni le ton d'indignation de Biden ni sa décision rapide de soutenir militairement Tel-Aviv, ne sont nouveaux sur la scène politique américaine. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'entité israélienne a reçu le plus d'aides des États-Unis.

Mais le soutien américain ne s’est pas limité à des actes financiers. Membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies (ONU), les États-Unis ont utilisé à plusieurs reprises leur droit de veto pour s'opposer aux avertissements ou aux sanctions contre Israël pour ses occupations successives du territoire palestinien.

Dans l’histoire du Conseil, les États-Unis ont opposé leur veto plus de 80 fois. Dans plus de la moitié d’entre eux, les Américains ont agi ainsi pour protéger le régime israélien des critiques internationales.

Depuis le début de l'opération d'envergure du Hamas contre l'entité sioniste, à chacune de ses manifestations, Biden a évité toute critique directe des sauvageries du régime israélien, déjà signalées par l’ONU.

Le régime israélien a coupé l'approvisionnement en eau, électricité, carburant et nourriture de la bande de Gaza, une zone densément peuplée de civils et soumise à d'intenses bombardements. Les frappes israéliennes sur la bande de gaza ont jusqu'ici tué des milliers de civils.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV