Le Syndicat des journalistes palestiniens a annoncé, lundi 16 octobre, qu’au moins 11 journalistes avaient perdu la vie et 20 autres professionnels des médias avaient été blessés depuis le déclenchement du nouveau tour des agressions israéliennes contre la bande de Gaza, rapporte l’agence de presse Fars. À peine annoncé, ce chiffre a été mis à jour par certaines autres sources dont le club des journalistes de Qods qui avance un bilan de 12 morts.
La nouvelle tombe alors que le régime israélien semble vouloir occulter l’actualité de sa guerre barbare contre Gaza à l’opinion publique mondiale.
Citant le Syndicat des journalistes palestiniens, l’agence de presse Wafa a annoncé que deux reporters restent toujours disparus, tandis que plus d’une vingtaine de journalistes ont été blessés au cours de récentes attaques israéliennes et environ 20 centres d’hébergement des journalistes en ont été bombardés, dont certains complètement ou partiellement détruits.
Environ 50 bureaux principaux ou succursales des médias y compris les bureaux de la chaîne Al-Jazeera, de la télévision palestinienne, de l’AFP et de l’agence de presse palestinienne Shehab, ont été bombardés par l’armée israélienne, ajoute le rapport.
Par ailleurs, les coupures permanentes de l’électricité et de la connexion Internet dans la bande de Gaza ont rendu très compliquée aux journalistes la tâche de couvrir l’actualité sur les agressions continue du régime infanticide israélien.
🔴 Attaque sioniste contre le bureau du réseau Al-Alam à Gaza
— Français Press TV (@PressTVFrench) October 10, 2023
🔴 Suite à cette attaque, les activités du bureau du réseau Al-Alam à Gaza ont été complètement arrêtées, mais heureusement, aucun des employés et personnels de ce centre n'a été blessé dans l'attaque. pic.twitter.com/OeWsJTGEJc
Selon l’agence de presse Wafa, le rapport du Syndicat des journalistes palestiniens confirme la violation de la liberté de la presse par le régime israélien en Cisjordanie et à Qods occupé, ajoutant que plusieurs journalistes ont été passés à tabac ou se sont vus refuser la liberté de couvrir l’actualité et dans certains cas, ont même essuyé les tirs des soldats israéliens.
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