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Poutine et Assad exigent l'acheminement immédiat de l'aide humanitaire à Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président russe Vladimir Poutine rencontre son homologue syrien Bachar al-Assad au Kremlin, à Moscou (Russie), le 13 septembre 2021. © AFP

Lors d’un entretien téléphonique, lundi 16 octobre, les présidents russe et syrien ont exigé la cessation du bombardement et de la mise en errance des habitants innocents de Gaza et souligné la nécessité de faire parvenir dans les plus brefs délais les aides humanitaires aux civils gazaouis.

La conversation téléphonique entre MM. Poutine et Assad a porté sur les récents conflits à Gaza. Les deux parties ont notamment abordé les moyens de mettre fin aux attaques israéliennes sur la bande de Gaza, conformément au communiqué de la présidence syrienne, cité par l'agence de presse iranienne Fars News, qui a couvert l'entretien téléphonique entre Vladimir Poutine et Bachar al-Assad, tout comme l'agence de presse russe TASS.

Le président russe avait précédemment établi un parallèle entre le blocus total imposé par le régime israélien à Gaza et le siège de Leningrad à l'époque nazie.

« Des scénarios vicieux émergent, dont un scénario qui se caractérise par les mesures militaires et civiles prises contre Gaza, ce qui est comparable au siège de Leningrad pendant la Seconde Guerre mondiale », a récemment affirmé le président russe devant les journalistes au Kirghizistan.

Par ailleurs, le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukri, cité par la chaîne de télévision Al-Jazeera, a annoncé que le régime israélien avait jusqu'à présent empêché l'arrivée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza. « Tous les efforts doivent se focaliser sur la désescalade sur le plan militaire », a affirmé le chef de la diplomatie égyptienne.

Faisant référence à un prétendu cessez-le-feu provisoire et une réouverture du passage frontalier de Rafah, Izzat al-Risheq, chef du bureau de presse du mouvement de résistance palestinien Hamas, a déclaré qu’il n’y avait « aucune vérité » dans ces informations circulant dans certains médias. Deux heures plus tôt, le Premier ministre israélien avait également nié tout accord.  

D’après l’agence de presse turque Anadolu, le ministère palestinien de la Santé a annoncé ce lundi que le bilan des victimes dans la bande de Gaza et en Cisjordanie depuis le 7 octobre s’est encore alourdi à 2 808 morts et au moins 10 950 blessés.

Le ministère a déclaré dans un bref communiqué que « 2 750 citoyens sont tombés en martyrs et plus de 9 700 autres ont été blessés dans la Bande de Gaza ».

La même source a expliqué que « les décès de Palestiniens en Cisjordanie se chiffrent à 58 martyrs, sans compter les 1 250 blessés » depuis le 7 octobre.

« Le spectre de la mort plane sur Gaza. Sans eau, sans électricité, sans nourriture et sans médicaments, des milliers de personnes mourront », a écrit dimanche, sur son compte X, Martin Griffiths, le secrétaire général adjoint des Nations unies aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, au bureau onusien de la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

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SOURCE: FRENCH PRESS TV