Le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré que les actions d'Israël contre les Palestiniens font écho aux crimes perpétrés par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, avertissant que la guerre prendrait des dimensions plus étendues si le régime israélien persistait dans ses attaques contre Gaza.
« Si le régime sioniste cherche à compenser sa défaite par la poursuite de ces crimes contre les Palestiniens, les événements qui se produisent prendront de l'ampleur », a déclaré le président Raïssi lors d'une conversation téléphonique avec le président français Emmanuel Macron dimanche 15 octobre.
Il a affirmé que l'Occident et les organisations internationales doivent assumer leur responsabilité par rapport aux crimes du régime sioniste. Le président Raïssi a par la suite insisté sur l'arrêt immédiat du bombardement des zones d'habitation à Gaza, la levée du blocus et le rétablissement de la fourniture en eau, électricité et carburant au peuple opprimé de Gaza.
Le président Raïssi a fermement condamné les attaques criminelles d'Israël et a exprimé sa profonde inquiétude pour la population de Gaza, citant sept décennies d'oppression, de discrimination, d'injustice et d'occupation des territoires palestiniens par le régime sioniste.
"L'opération des groupes de résistance palestiniens a été une réaction aux crimes d'Israël et une protestation contre sept décennies de meurtres, de cruauté et d'injustice envers le peuple palestinien", a-t-il ajouté.
Le président iranien a indiqué que le régime sioniste a violé les règles et les conventions internationales, comme il l’a fait à plusieurs reprises auparavant et a commis des crimes de guerre, en imposant un blocus à Gaza et en coupant l'approvisionnement en eau, électricité, carburant, nourriture et médicaments à la population de Gaza.
Il a ajouté qu'Israël a mené « des bombardements étendus et aveugles contre des cibles civiles et a même utilisé des bombes au phosphore blanc ».
Le président iranien a souligné l'importance de mettre un terme immédiat aux bombardements des zones résidentielles de Gaza, et a déclaré : « Le déplacement forcé des habitants de Gaza de leurs villes natales n'est ni pratique ni compatible avec les principes et les lois internationaux ».
Il a ajouté que les groupes de résistance palestiniens et toutes les nations libres du monde s'opposeront à de tels crimes contre les Palestiniens.
Raïssi a également critiqué les récits incorrects et incomplets des médias occidentaux sur les événements qui se déroulent à Gaza et a une fois de plus appelé à faire pression sur Israël pour qu'il mette fin à ses crimes contre les civils et lève le blocus de Gaza.
Il a souligné l’importance de chaque moment et de chaque seconde pour forcer le régime israélien à mettre fin à ses crimes et empêcher la propagation de la crise à d’autres parties de la région.
« Les pays occidentaux et les organisations internationales devraient immédiatement assumer leurs responsabilités à cet égard », a-t-il déclaré.
Le président iranien a également critiqué le gouvernement français pour avoir empêché un rassemblement de soutien au peuple palestinien et a appelé son homologue français à ne pas permettre que « le nom de la France reste dans l'histoire comme un pays qui soutient le régime infanticide d'Israël ».
De son côté, le président français s'est dit préoccupé par l'escalade de la crise dans la bande de Gaza et a appelé l'Iran à jouer son rôle pour contrôler la situation dans la région.
Cependant, son homologue iranien a déclaré à Macron que les groupes de résistance pouvaient décider eux-mêmes.