La France mobilise 7 000 soldats après une attaque au couteau dans une école

D'ici lundi soir, la France mobilisera jusqu'à 7000 soldats de la force Sentinelle partout dans le pays et ce jusqu'à nouvel ordre a annoncé le bureau d'Emmanuel Macron. Un état d'alerte à travers la France qui intervient un jour après qu’un homme de 20 ans d’origine tchétchène a poignardé à mort un enseignant devant un collège-lycée d’Arras, dans le nord-est du pays.

Classé fichier S, l’agresseur a grièvement blessé trois autres personnes avant d’être interpellé. Dans les heures qui ont suivi la mort du professeur de français, Dominique Bernard, la France passe en alerte urgence attentat en faisant intervenir la force Sentinelle; une opération de l’armée française déployée pour semble-t-il, faire face à la menace terroriste sur le territoire national et protéger les points sensibles du territoire. 

Ce sont donc quelque 7000 soldats qui interviendront pour assurer l'ordre indique l'Elysée sans pour autant mentionner combien cela va coûter à la nation. Un chiffre probablement faramineux pour un résultat plutôt faible.

Paris, Londres et Berlin renforcent la sécurité des institutions juives

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Qualifiant l’attentat de « terrorisme islamiste », Macron s'est empressé de faire le lien avec l’attaque d’octobre 2020 au cours de laquelle un autre Tchétchène avait tué un enseignant du nom de Samuel Paty près de son école en banlieue parisienne.

« Trois ans après l’assassinat de Samuel Paty, le terrorisme frappe à nouveau une école et dans un contexte que nous connaissons tous », a-t-il déclaré.

Pour sa part, le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a fait état d'un probable « lien entre ce qui se passe au Moyen-Orient et cet incident » à Arras, faisant référence à la guerre en cours entre le groupe de Résistance palestinien Hamas et le régime israélien qui a débuté la semaine dernière.

Le Musée du Louvre a été évacué et fermé ce samedi « pour raisons de sécurité »

Le Musée du Louvre a été évacué et fermé, samedi 14 octobre, pour « raisons de sécurité », après avoir reçu un « message écrit faisant état d’un risque pour le musée et pour ses visiteurs », selon des sources concordantes à France Télévisions. Au total, 15 000 personnes ont été évacuées samedi à la mi-journée, a précisé la préfecture de police.

Ces mesures de sécurité tiennent compte du contexte, au lendemain du passage du plan Vigipirate au niveau « urgence attentat ». L’évacuation fait partie du protocole habituel dans cette situation. Sur les lignes 7 et 8, la station Palais Royal n’est pas desservie « en raison de mesures de sécurité ».

Le musée a précisé sur X (ex-Twitter) qu’il a fermé ses portes pour toute la journée, annonçant : « Les personnes ayant réservé pour une visite dans la journée seront remboursées ».