Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a condamné le crime terroriste qui a visé jeudi l’Académie militaire de Homs, au moment où se tenait une cérémonie de promotions d’officiers.
Le général de division Hossein Salami a déclaré que les auteurs de cette attaque « criminelle » par drone paieront un lourd tribut.
Le général Salami a fait cette remarque dans un message adressé samedi 7 octobre au chef d’état-major de l’armée et des forces armées syriennes et au ministre syrien de la Défense.
L’attaque terroriste contre l’Académie militaire dans la province centrale syrienne de Homs, a tué au moins 89 personnes et en a blessé 270 autres.
« Les auteurs de ce crime et ses commanditaires feront l’objet d’une réponse décisive et d’une vengeance inattendue de la part des fidèles combattants de la Résistance islamique », a averti le haut commandant iranien.
La communauté internationale attend des organisations et institutions mondiales, en particulier du Conseil de sécurité de l’ONU, qu’elles assument leurs responsabilités envers ceux qui ont occupé la Syrie et perturbé la sécurité et le calme du peuple syrien, a-t-il noté.
L’horrible acte de terrorisme, perpétré par des drones chargés d’explosifs, a secoué la Syrie et suscité l’indignation de la communauté internationale.
Aucun groupe n’a encore revendiqué la responsabilité de l’attaque, une des plus meurtrières depuis des années pour l’armée de ce pays déchiré par la guerre. Toutefois, l’armée syrienne en a imputé la responsabilité aux groupes terroristes soutenus par l’étranger et s’est engagée à « répondre avec toute la force nécessaire ».
Le gouvernement syrien a décrété trois jours de deuil à partir de vendredi.
Dans un message adressé vendredi à son homologue syrien Bachar al-Assad, le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré que la responsabilité de l’attaque « criminelle » à Homs incombait aux soutiens étrangers aux groupes terroristes.
« La responsabilité de cet incident tragique incombe sans aucun doute aux partisans étrangers des groupes terroristes, y compris aux occupants des terres syriennes, qui empêchent (...) une lutte efficace contre le terrorisme », a déclaré le président Raïssi.
