En riposte au crime commis par les terroristes dans la ville de Homs, dans le centre de la Syrie, les forces de l’armée de ce pays ont frappé les positions terroristes dans la banlieue d’Idlib.
Selon la chaîne d’information libanaise, Al-Mayadeen, l’armée syrienne a pilonné des positions du groupe terroriste Tahrir al-Cham et le Parti islamique du Turkestan dans la périphérie d’Idlib et du village de Jabal al-Zawiya.
Auparavant, l’armée syrienne avait lancé une attaque d’artillerie contre le quartier général du Parti islamique du Turkestan autour de Jisr al-Choghour, au nord-ouest d’Idlib.
Téhéran condamne l’attaque terroriste contre le Collège militaire de Homs
Le président iranien Ebrahim Raïssi a également présenté ses sincères condoléances à son homologue syrien, Bachar Assad, au gouvernement et au peuple syrien pour la mort de plusieurs civils et militaires dans cette attaque terroriste.
Raïssi a également condamné les puissances et les États qui soutiennent le terrorisme.
De même, le ministère iranien des Affaires étrangères a fermement condamné l’attaque terroriste qui a visé la cérémonie de remise des diplômes des officiers de l’armée syrienne dans le gouvernorat de Homs, tenant les partisans des groupes terroristes « pour responsables de cet incident tragique ».
Le ministre iranien des Affaires étrangères a téléphoné jeudi soir à son homologue syrien, Fayçal Meqdad, lui exprimant la ferme condamnation de Téhéran pour ce tragique incident terroriste. Il a présenté les condoléances de l’Iran pour l’incident survenu à l’armée dans la ville de Homs.
De son côté, le chef de la diplomatie syrienne a expliqué à son homologue iranien les dimensions de l’attaque terroriste, accusant « les groupes terroristes soutenus par les États-Unis d’être à l’origine de tels actes terroristes ».
Amir Abdollahian et Meqdad ont souligné la nécessité de la détermination de la communauté internationale et la coopération des pays de la région pour lutter de manière décisive et efficace contre le terrorisme dans la région.
À son tour, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a condamné, dans un communiqué, l’attaque terroriste, notant que l’Iran « exprime ses condoléances au gouvernement, à l’armée et au peuple de la Syrie, ainsi qu’à toutes les familles des martyrs » et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Kanaani a tenu « les partisans des groupes terroristes pour responsables de cet incident tragique », et a appelé les institutions internationales responsables, notamment le Conseil de sécurité des Nations unies, à « assumer leurs responsabilités à cet égard ».
Le ministère syrien des Affaires étrangères a également fermement condamné dans un communiqué l’attaque terroriste contre la cérémonie de remise des diplômes des officiers du Collège militaire de Homs.
La diplomatie syrienne appelle l’ONU à condamner le crime commis à Homs
La Syrie a également appelé les Nations unies et le Conseil de sécurité à condamner cet acte terroriste et de poursuivre en justice les pays qui soutiennent le terrorisme pour avoir commis des crimes contre le peuple syrien.
« Ce crime montre l’obstination de ses auteurs à poursuivre l’approche terroriste brutale et sanglante dont la nation syrienne a été victime ces dernières années », lit-on dans le communiqué.
Le ministère syrien des Affaires étrangères a annoncé que cette attaque « ne dissuaderait pas » la Syrie d’avancer dans ses efforts visant à « éradiquer le fléau du terrorisme et ses sponsors ».
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« La Syrie ripostera de manière ferme et décisive à ces groupes terroristes partout en Syrie jusqu’à leur éradication, et les efforts se poursuivront pour libérer le territoire syrien du joug des troupes étrangères déployées illégalement dans ce pays et des terroristes », précise le communiqué.
Une attaque de drone a frappé jeudi une cérémonie de remise de diplômes militaire dans la ville syrienne de Homs, tuant 80 personnes et en blessant 240, a déclaré le ministre de la Santé.
« La frappe a tué des civils, dont six enfants, ainsi que des militaires, et l’on craignait que le bilan des morts ne s’alourdisse, car de nombreux blessés étaient dans un état grave », a déploré le ministre syrien de la Santé, Hassan al-Ghabash.
L’armée syrienne a déclaré dans un communiqué antérieur que des drones chargés d’explosifs avaient visé la cérémonie remplie de jeunes officiers et de leurs familles alors qu’elle se terminait. L’armée a accusé les terroristes, soutenus par les étrangers d’être responsables de l’attaque et a déclaré « qu’elle riposterait avec toute la force et détermination nécessaires à ces groupes terroristes, où qu’ils soient ».
Aucun groupe n’a immédiatement revendiqué la responsabilité de l’attaque. Le gouvernement syrien a décrété trois jours de deuil national à partirde vendredi.
