Mercredi 27 septembre, le mouvement de résistance islamique de la Palestine, Hamas, a dénoncé les dernières frappes aériennes israéliennes contre ses positions dans la bande de Gaza, mettant l’accent sur le fait que la nation palestinienne poursuivra résolument sa lutte contre le régime d’occupation israélien.
Les raids aériens répétés de l’armée israélienne sur les positions des combattants de la Résistance à Gaza, la fermeture du point du passage de Beit Hanoun, également connu sous le nom de point de passage d’Erez, ainsi que le siège cruel de Gaza ont fait partie d’une tentative désespérée de faire pression sur les Palestiniens pour qu’ils abandonnent la mosquée Al-Aqsa, a indiqué le porte-parole du Hamas, Abdul Latif al-Qanoua, avant de souligner que les responsables sionistes n’atteindront pas leurs objectifs.
« Notre nation poursuivra sa lutte légitime dans tous les domaines et par tous les moyens disponibles. Les actes de terreur, les bombardements et le siège des occupants ne saperont pas notre détermination et ne réprimeront pas la révolution qui défend nos valeurs sacrées », a-t-il poursuivi.
Mardi 26 septembre, les frappes aériennes israéliennes ont touché plusieurs cibles dans la bande de Gaza, après que des manifestants palestiniens se sont rassemblés pour la 12e journée consécutive vers la barrière frontalière entre la bande assiégée et les territoires occupés par Israël en 1948 pour dénoncer les incursions de colons israéliens dans l’enceint de la mosquée Al-Aqsa.
Aucune victime n'a été signalée à Gaza suite aux frappes aériennes israéliennes, mais les responsables palestiniens de la santé ont rapporté que les forces israéliennes ont blessé par balle 11 manifestants lors de la manifestation de mardi.
À ce propos, l’armée israélienne a déclaré avoir utilisé un drone, un hélicoptère et un char pour frapper plusieurs postes appartenant au Hamas dans le nord et sud de Gaza.
Les groupes musulmans et les autorités ont mis en garde contre les tentatives israéliennes afin de diviser la mosquée sacrée entre musulmans et juifs, au mépris total des sentiments de millions de musulmans dans le monde.
Les incursions de colons israéliens dans l’enceinte de la mosquée al-Aqsa et les violences contre les Palestiniens se sont multipliées depuis l’entrée en fonction du cabinet d’extrême droite israélien du Premier ministre Benjamin Netanyahu en décembre 2022.
De telles profanations de colons ont presque toujours lieu à la demande de groupes d’extrémistes israéliens soutenus par Tel-Aviv et sous les mesures de sécurité de la police du régime à al-Qods, conduisant à des affrontements quotidiens avec des Palestiniens à la mosquée, avec de nombreux blessés, arrêtés et tués.
Selon un accord signé entre Israël et le gouvernement jordanien à la suite de l'occupation par le premier de Qods-Est en 1967, le culte non musulman dans l'enceinte est interdit.