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Les «revendications creuses» des États-Unis et du CCGP ne profitent qu’aux méchants de la région

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken assiste à un petit-déjeuner avec les ministres des Affaires étrangères du Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP) à New York, le 18 septembre 2023. ©Getty Images

L’Iran a rejeté les « accusations creuses » portées par les États-Unis et le Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP) contre Téhéran, affirmant que de telles affirmations ne servent que les intérêts « illégitimes » des méchants de la région.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a fait ces remarques mercredi après que les ministres des Affaires étrangères du CCGP, le secrétaire d’État américain Antony Blinken et le secrétaire général du CCGPm Jasem Albudaiwim ont publié une déclaration commune contre l’Iran à l’issue de leur réunion à New York.

« Dans la situation actuelle, la répétition d’accusations et de revendications vides de sens ne peut en aucun cas servir les intérêts des gouvernements et des populations de la région », a-t-il déclaré.

De telles affirmations « ne profitent qu’aux méchants, qui ne peuvent tolérer la paix, le développement économique, l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale des pays de la région et qui ont toujours poursuivi leurs intérêts illégitimes dans l’ingérence, l’instabilité et l’insécurité régionales ».

Kanaani a également noté que la République islamique estime que les problèmes régionaux peuvent être résolus grâce à l’interaction, à la coopération et à la synergie entre les États de la région, sans l’intervention de parties extrarégionales.

La déclaration des États-Unis et du CCGP exhorte l’Iran à coopérer pleinement avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et à mettre fin à la prétendue « prolifération d’armes dangereuses ».

La déclaration a en outre soutenu la revendication des Émirats arabes unis sur les trois îles du golfe Persique d’Abou Moussa, la Grande et la Petite Tonb.

Y réagissant, Kanaani a de nouveau souligné la position de principe de l’Iran sur les îles qu’il qualifie de parties inséparables du territoire de la République islamique d’Iran (RII).

Ailleurs dans ces remarques, Kanaani a souligné que les capacités de la RII en matière de missiles et de drones s’inscrivent dans le cadre de la doctrine militaire transparente du pays et sont uniquement destinées à la dissuasion et à la protection de la sécurité nationale.

Le régime israélien, a-t-il ajouté, représente un réel danger pour la région en tant que principale source d’insécurité et de menace contre les pays musulmans.

« La République islamique d’Iran considère toute allégation au sujet des trois îles comme une ingérence dans ses affaires intérieures ainsi que dans son intégrité territoriale et la condamne fermement », a-t-il affirmé.

Les trois îles du golfe Persique d’Abou Moussa, la Grande et la Petite Tonb ont historiquement fait partie de l’Iran, dont la preuve peut être trouvée et confirmée par d’innombrables documents historiques, juridiques et géographiques en Iran et dans d’autres parties du monde.

Les îles sont tombées sous contrôle britannique en 1921, mais le 30 novembre 1971, un jour après le départ des forces britanniques de la région et deux jours seulement avant que les Émirats arabes unis ne deviennent une fédération officielle, la souveraineté de l’Iran sur les îles a été rétablie.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV