725 membres de la police israélienne ont démissionné en signe de protestation contre la performance du cabinet d’extrême-droite au pouvoir, et Netanyahu à sa tête.
Selon des sources d'information israéliennes, les protestations contre la performance du cabinet de Benjamin Netanyahu ont désormais également affecté le cadre de la police, à tel point que cela a conduit plus de 700 policiers à démissionner de leur fonction.
Le journal israélien Yedioth Aharonoth a récemment révélé que de janvier à août 2023, 725 membres de la police israélienne avaient démissionné en signe de protestation contre la performance du cabinet d’extrême-droite, avec à sa tête, Benjamin Netanyahu.
Depuis l’investiture du cabinet d’extrême-droite de Netanyahu, les territoires occupés ont été le théâtre de protestations d’envergure des manifestants de diverses couches sociales.
Hormis les sérieuses divergences internes au sein de la coalition au pouvoir du régime sioniste, les tensions entre les dirigeants de la coalition au pouvoir et l’opposition au cabinet de Benjamin Netanyahu ont monté crescendo concernant le projet de loi sur les "réformes judiciaires", et les responsables de différents courants politiques considèrent l’effondrement du régime sioniste comme un prix à payer en cas de poursuite de ces tensions internes.
Outre les habitants des territoires occupés, les protestations contre ce projet de loi sur les "réformes judiciaires" ont maintenant affecté l’establishment militaire et les services de sécurité du régime sioniste, au point que des centaines de réservistes ont décidé de suspendre leur service militaire volontaire, en signe de protestation contre les politiques des extrémistes au pouvoir.
Le projet controversé, que le cabinet de Netanyahu a l'intention d'approuver à la Knesset, s'est transformé en crise au sein de ce régime et a suscité une large opposition à travers toute la Palestine occupée.
Malgré des manifestations massives et les contestations de diverses couches sociales, les législateurs ont approuvé en juillet dernier une mesure qui empêche les juges d’annuler les décisions du cabinet au motif qu’elles sont « déraisonnables », ce qui a aggravé les divergences avec la coalition d'opposition.
Les dirigeants de l'opposition considèrent que l’approbation du projet de loi sur les changements judiciaires affaiblira le système judiciaire du régime et que cela ne peut pas simplement s’interpréter comme une tentative de Netanyahu d'empêcher son procès pour trois chefs d’accusation autour des corruptions financières et de pots-de-vin.
Netanyahu allègue néanmoins que ce projet de loi n'affectera pas du tout ce qu’il appelle la « démocratie » dans les territoires occupés et que son objectif est de rétablir l'équilibre entre les institutions législatives, exécutives et judiciaires.