Deux des cinq Iraniens libérés dans le cadre d’un accord d’échange de prisonniers avec les États-Unis arrivent au Qatar.
Des sources bien informées ont déclaré à Press TV que deux des cinq Iraniens libérés de prison aux États-Unis sont désormais arrivés à Doha, la capitale du Qatar, dans le cadre d’un accord d’échange de prisonniers entre Téhéran et Washington.
Les deux Iraniens qui rentrent chez eux sont Mehrdad Moein Ansari et Reza Sarhangpour.
Selon certaines informations, tous les cinq Iraniens sont désormais libérés.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a déclaré lors de son point de presse hebdomadaire de lundi que deux des détenus rentreraient chez eux, tandis que deux autres resteraient aux États-Unis à leur demande. Un autre Iranien rejoindra sa famille dans un pays tiers.
Par ailleurs, en vertu de l’accord, cinq détenus américains, qui viennent de quitter Téhéran à bord d’un avion qatari, devraient quitter Doha pour les États-Unis, ont indiqué lundi les sources. (Regarder la vidéo ci-jointe)
Dans une démarche politiquement risquée, un fonctionnaire américain a déclaré que le président américain Joe Biden imposerait de nouvelles sanctions à l'ancien président iranien Mahmoud Ahmadinejad et au ministère du Renseignement après la mise en œuvre de l'accord d'échange de prisonniers.
Plus tôt dans la journée, le secrétaire général du Haut Conseil iranien des droits de l’homme, Kazem Gharibabadi, a annoncé la libération de cinq Iraniens détenus dans les prisons américaines depuis des années, affirmant que deux d’entre eux arriveraient à Téhéran via la capitale qatarie.
« Après un travail d’équipe réussi, cinq compatriotes iraniens innocents détenus dans les prisons américaines seront libres aujourd’hui et deux d’entre eux entreront à Téhéran via Doha », a écrit Gharibabadi sur son compte X.
« Le Haut Conseil des droits de l’homme, aux côtés du gouvernement et du pouvoir judiciaire, restera déterminé à défendre les droits des Iraniens à l’étranger », a-t-il ajouté.
L’échange de prisonniers entre l’Iran et les États-Unis a été réalisé grâce à un accord négocié par Doha entre les deux pays, et qui a également dégelé 6 milliards de dollars de fonds de Téhéran.
Le gouverneur de la Banque centrale d’Iran, Mohammad Reza Farzin, a confirmé lundi que les fonds de la République islamique, d’un montant total de 6 milliards de dollars, avaient été transférés aux banques qataries.
Il a annoncé le dégel des avoirs iraniens bloqués en Corée du Sud et a déclaré que 5,573 milliards d’euros avaient été déposés sur les comptes de six banques iraniennes auprès des banques Al-Ahli et Al-Dukhan au Qatar.