Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, le roi, et Mohammed ben Salmane, le prince héritier d’Arabie saoudite, ont reçu chacun une lettre de la part du président Ebrahim Raïssi, s’inscrivant dans le cadre des efforts pour le développement des relations bilatérales dans divers domaines.
Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Walid ben Abdul Karim al-Khariji, a reçu ces deux lettres au nom du ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal ben Farhan, lors d’une réunion avec Alireza Enayati, l’ambassadeur de la République islamique d’Iran à Riyad, a rapporté Fars News, jeudi 14 septembre.
Le journal saoudien Akaz a également publié cette nouvelle et écrit : « Lors de la rencontre entre al-Khariji et Enayati, les relations bilatérales entre Téhéran et Riyad et les moyens de les développer conformément aux intérêts communs ont été évoquées. »
Le directeur général du département des affaires asiatiques, Mohammed al-Mutarfi, a assisté à la cérémonie d’accueil du nouvel ambassadeur de la République islamique d’Iran à Riyad.
Enayati, qui a officiellement pris ses fonctions d’ambassadeur d’Iran en Arabie saoudite la semaine dernière, avait précédemment déclaré dans une interview au journal saoudien Sharq Al-Awsat basé à Londres qu’avant son voyage en Arabie Saoudite, il avait rencontré le président Ebrahim Raïssi qui lui avait demandé de déployer tous ses efforts pour renforcer les liens de fraternité et d’amitié entre l’Iran et l’Arabie saoudite et de prendre des mesures pour le développement des relations.
Il avait souligné : « Nous considérons l’Arabie saoudite comme un partenaire stratégique d’une grande importance. Ce qui a été réalisé au cours des six derniers mois annonce un avenir prometteur, et nous sommes fermement déterminés à développer les relations irano-saoudiennes, et nous avons ressenti le même sentiment chez nos frères en Arabie saoudite. »
Après cinq tours de négociations sur la sécurité en Irak et trois à Oman parrainés par Pékin, l’Iran et l’Arabie saoudite sont finalement parvenus en mars dernier à un accord sur la reprise de leurs relations diplomatiques.
