Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a averti que les menaces israéliennes contre la République islamique d’Iran ne feront qu’abréger la durée de vie du régime d'Israël.
Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de division Hossein Salami, s'est prononcé mercredi 13 septembre lors d'une réunion avec un groupe d'experts actifs dans le domaine du cyberespace, trois jours après que le directeur du Mossad, David Barnea, a menacé de s’en prendre aux « profondeurs de l'Iran et au cœur de Téhéran ».
« Les sionistes sont aux prises avec de nombreux problèmes et les signes de leur déclin sont évidents. Ainsi, ils ont eu recours à des discours vides de sens et à des menaces d’assassinat de nos commandants », a-t-il déclaré.
« Si votre précédente opération d’assassinat a accru votre sécurité, continuez comme ça. Mais vous devez savoir que si vous menacez la sécurité [de l'Iran], nous aurons plus d'options et votre vie sera écourtée », a-t-il ajouté en s’adressant aux responsables israéliens.
Le commandant en chef du CGRI a également noté que la République islamique a réussi à contrecarrer presque toutes les stratégies destructrices et dangereuses de l’ennemi de ces 45 dernières années, alors que les États-Unis n’ont même pas réussi à soutenir leurs alliés.
« Les guerres en Afghanistan, en Syrie, au Liban et en Irak ont montré que l'option militaire n'est plus une solution viable pour eux (les Américains) et que leurs complots visant à installer des gouvernements fantoches ont échoué dans cette région », a-t-il ajouté.
« Ils ne peuvent même pas apporter un soutien total au régime sioniste, et cette incapacité s’est transformée dans une certaine mesure en un manque de volonté », a-t-il déclaré, ajoutant que les Israéliens perdent progressivement l’espoir d’un soutien continu des États-Unis.
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Après avoir été snobé pendant des mois par le président américain Joe Biden, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est censé le rencontrer enfin la semaine prochaine en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, et non dans la Maison Blanche.
Washington a souvent exprimé son mécontentement face à plusieurs politiques de Tel Aviv, notamment son projet de loi sur les réformes judiciaires soutenu par le cabinet d’extrême droite de Benjamin Netanyahu, ainsi que la recrudescence des atrocités contre les Palestiniens en Cisjordanie occupée.
Ailleurs dans ses remarques, le général Salami a déclaré que les ennemis ne pouvaient plus intimider l'Iran par une agression militaire et des sanctions, car l'embargo imposé à l'Iran depuis dix ans a en fait alimenté les progrès du pays en matière de technologie, d'innovation et de gestion sociétale.
L’Iran, a-t-il affirmé, a lancé des satellites dans l’espace, construit des centrales électriques, des barrages, des routes et des voies ferrées, et dévoilé de grands projets pétrochimiques malgré les sanctions. « Ces faits montrent que l’Iran est une puissance réelle qui ne peut être contrainte à se soumettre à aucune superpuissance. »
Il a également souligné que les stratégies ennemies visant à isoler l’Iran et à déstabiliser le pays ont toutes échoué.
