Lors d’une rencontre mercredi soir avec le ministre irakien des Affaires étrangères, Fouad Hussein, le président iranien Ebrahim Raïssi a souligné que l'Iran ne pouvait tolérer la présence de groupes terroristes à la frontière commune avec l'Irak. Il a exhorté Bagdad à respecter ses engagements en matière de sécurité envers Téhéran.
« Durant la période où l'Irak était assiégé par le groupe terroriste Daech, la République islamique d'Iran n'a pas hésité à fournir son aide pour le défendre et a prouvé à maintes reprises son amitié envers l'Irak. L'Iran a prouvé qu'il était l'ami de l'Irak dans les jours difficiles », a-t-il fait savoir.
Le président iranien a évoqué le rôle de consultant militaire de la République islamique envers l'Irak depuis que Daech y a semé la terreur en 2014.
Deux jours auparavant, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a souligné que l'ultimatum fixé à l'Irak, pour désarmer les groupes séparatistes anti-iraniens déployés dans la région du Kurdistan, ne serait en aucun cas prolongé.
« La position de l'Iran est tout à fait claire. Selon l'accord conclu avec le gouvernement irakien, le délai final pour le désarmement des forces terroristes et séparatistes dans la région du Kurdistan irakien expire le 19 septembre et ce délai ne sera en aucun cas prolongé », a-t-il réitéré lundi 11 septembre lors d'un point de presse hebdomadaire à Téhéran.
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Pour sa part, le ministre irakien des Affaires étrangères a déclaré que « les réunions en cours des délégations diplomatiques et des hauts responsables des deux pays témoignent de la force des relations qui se développent entre eux ».
« Aujourd'hui, les relations entre les deux pays vont au-delà des [simples] liens politiques, culturels et économiques, s’est-il félicité, nous devons préserver ces relations plus que jamais. »
Fouad Hussein a souligné l'engagement total de Bagdad pour mettre en œuvre des accords de sécurité permanents entre les deux pays. Le gouvernement irakien ne permettra à aucun groupe ou faction terroriste de s'installer en Irak et de constituer une menace pour les pays voisins, notamment l'Iran, a-t-il martelé.
