Mona Kandil
PressTV, Ramallah
Dans le camp de réfugiés de Jénine en Cisjordanie, le Théâtre de la liberté offre un lieu sûr aux enfants pour les aider à guérir des blessures invisibles qu’ils ont subies sous l’occupation israélienne.
Les bruits de chocs, d’explosions, de coups et de cris sont les seuls sons que les enfants du camp de réfugiés de Jénine entendent depuis des années. Aujourd’hui, ils crient, mais cette fois de joie et de bonheur. Le Théâtre de la liberté, dans le camp de réfugiés de Jénine, a été créé en 2006 en tant que centre d’expression artistique et d’activisme créatif.
Le théâtre a pour but de responsabiliser la communauté locale, en particulier les jeunes réfugiés palestiniens, grâce aux arts du spectacle. Il est devenu un refuge où les enfants peuvent guérir, ne serait-ce qu’un tout petit peu, des blessures invisibles dont ils souffrent sous l’occupation israélienne et de récentes attaques contre leur camp.
Des mineurs âgés de 14 à 15 ans viennent au théâtre deux jours par semaine pour suivre des ateliers de théâtre. L’objectif principal est de lutter contre la peur et les traumatismes que vivent les enfants, en particulier après les derniers raids militaires israéliens.
Dans le camp de réfugiés du Jénine, le Théâtre de la liberté continue d’apporter un certain soulagement aux situations difficiles du camp et aux conséquences des dernières frappes aériennes de l’occupation israélienne lors de la dernière opération militaire du régime sioniste dans le camp.
