Le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian estime que l'une des principales causes des tempêtes de sable et de poussière en Asie occidentale réside dans les guerres imposées par les puissances extrarégionales.
Le chef de la diplomatie iranienne s'est exprimé lors d'une réunion dimanche 19 août avec Mme Alis Jabana, secrétaire général adjoint des Nations Unies et secrétaire exécutif de la Commission économique et sociale pour l'Asie et le Pacifique (CESAP). Elle s'est tenue en marge de la Conférence internationale sur la lutte contre les tempêtes de sable et de poussière, qui a eu lieu les 9 et 10 septembre à Téhéran.
Pointant du doigt les guerres imposées aux États de la région par les puissances extrarégionales, comme étant à l’origine des tempêtes de sable et de poussière, M. Amir-Abdollahian a déclaré que « ces puissances ont causé des souffrances aux populations de la région et à l'écosystème, dans le seul but d'assurer leurs intérêts et sans se soucier un seul instant des questions aussi importantes relatives à l’environnement ».
Le changement climatique est une autre raison de la fréquence croissante des tempêtes de sable et de poussière dans la région de l'Asie occidentale, a-t-il ajouté.
Dans ce droit fil, l'Iran s'est dit prêt à renforcer sa coopération avec la CESAP pour réduire l'impact des catastrophes naturelles et la fréquence des tempêtes de sable et de poussière dans la région.
Pour sa part, Mme Alis Jabana, secrétaire général adjoint des Nations Unies, a souligné l'importance de la coordination des efforts régionaux pour lutter contre de telles phénomènes climatiques et a garanti le soutien de la CESAP à l'Iran dans sa démarche.
Le discours prononcé samedi à la conférence par le président iranien était révélateur de l'importance qu'accorde la République islamique aux questions liées à l'environnement, a-t-il fait savoir.
La Conférence internationale sur la lutte contre les tempêtes de sable et de poussière a été inaugurée samedi 9 septembre à Téhéran et s'est terminée dimanche. Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a exprimé l'espoir que l'événement favoriserait « une réflexion et une planification communes sur la question importante de la protection de l'environnement ».
« La protection de l'environnement ne doit pas être influencée par des questions politiques et des compliments diplomatiques habituels. Les décisions prises dans ce domaine doivent être considérées et suivies avec sérieux », a-t-il indiqué.
Le président iranien a également mentionné « l'utilisation des capacités des centres scientifiques et de recherche », « la création d'un fonds spécial » et « la préparation d'annexes culturelles et médiatiques » pour les projets de développement ; trois propositions de l'Iran pour faire face aux tempêtes de sable et de poussière de manière efficace.