Les Pays-Bas et l'Espagne ont été le théâtre de manifestations antigouvernementales le samedi 9 septembre.
La police a utilisé des canons à eau pour disperser des milliers de militants pour le climat qui sont descendus sur une autoroute aux Pays-Bas le samedi 9 septembre pour exiger la fin des subventions gouvernementales à l'industrie des combustibles fossiles.
Plus de 10 000 personnes ont défilé sur l'autoroute A12 en direction de La Haye, ignorant les avertissements des autorités de ne pas bloquer la principale voie de circulation menant au siège du gouvernement néerlandais.
La police a déclaré dans un communiqué avoir arrêté 2 400 manifestants, dont des mineurs. Aucun blessé n'a été signalé.
Des images ont montré des manifestants d'Extinction Rebellion, de Greenpeace et d'autres organisations en train d'être aspergés par des canons à eau et des policiers en train d'arrêter des militants écologistes.
Les manifestants portaient des banderoles sur lesquelles figuraient des slogans tels que "Stop aux subventions aux combustibles fossiles", "Action d'urgence maintenant !", "Maintenant ou jamais" et "Vous dépensez donc notre argent en vue de la mort de nos enfants".
« La mer monte et nous aussi », a scandé la foule, parmi laquelle figuraient des enfants et des personnes âgées.
Extinction Rebellion, qui a organisé l'événement, a déclaré qu'elle continuerait à organiser des manifestations jusqu'à ce que le gouvernement des Pays-Bas cesse d'utiliser les fonds publics pour subventionner l'industrie pétrolière et gazière.
La manifestation a eu lieu après que le centre de recherches unique en son genre sur les entreprises multinationales (SOMO) a publié un rapport affirmant que le gouvernement néerlandais dépensait 37,5 milliards d'euros (40,5 milliards de dollars) par an en subventions à l'industrie des combustibles fossiles.
« Des gens meurent déjà dans les pays du Sud. Inondations, vagues de chaleur, sécheresses, et nous, aux Pays-Bas, subventionnons l'industrie des combustibles fossiles à hauteur de 37,5 milliards d'euros par an. Cela doit cesser », a déclaré Aaron Pereira, porte-parole d’Extinction Rebellion.
« Rien n'a changé. Les politiques n'ont rien fait. Il faut donc faire quelque chose, hier il y avait beaucoup de travail à faire. Les subventions aux combustibles fossiles doivent cesser immédiatement », a déclaré Pedro, un militant d'Extinction Rebellion.
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« Nous sommes ici à cause de la pollution mondiale et du fait que notre gouvernement dépense 37,5 milliards d’euros par an pour soutenir les industries fossiles. Nous devons donc réduire cela. Nous pensons que c'est insensé en ces temps où la pollution est partout, pour soutenir Shell, soutenir BP, soutenir Tata Steel, tous les jours… », a déclaré un autre manifestant.
Les enseignants espagnols se mobilisent pour un meilleur enseignement public et contre la privatisation à Madrid
Des centaines d'enseignants ont défilé samedi 9 septembre dans les rues de la capitale espagnole pour protester contre la privatisation de l'enseignement public et pour de meilleures conditions de travail.
« Nous défendons ici l’éducation publique, c’est un service public très important. C'est une véritable garantie d'égalité de conditions entre les différents secteurs sociaux. L’enseignement public est un véritable ascenseur social, le seul qui permet aux personnes les plus défavorisées de progresser socialement. Et nous trouvons ici à Madrid un mouvement politique qui va dans la direction opposée, qui soutient l'enseignement privé au détriment de l'enseignement public, qui est consacré aux personnes ayant moins de ressources », a déclaré l'un des manifestants.
« Nous commençons les cours à Madrid et comme toujours, avec un manque de professeurs, avec des salles de classe pleines d'étudiants. Il y a un manque de médias, [ …] », a déclaré un autre manifestant.
La marche, partie de la fontaine de Neptune, a fait le tour du centre de Madrid et s'est terminée devant le palais de Cibeles.
Les manifestants portaient des pancartes et des banderoles portés par les manifestants sur lesquelles on pouvait lire « L'éducation publique, ni achetée, ni vendue, elle doit être défendue », « Plus d'enseignants et plus de médecins ! » et « Plus d'investissements dans l'école publique », entre autres. Ils ont par ailleurs scandé des slogans dénonçant la privatisation.
Les dépenses publiques du gouvernement espagnol dans le secteur de l'éducation continuent de susciter des critiques, et de nombreuses manifestations se déroulent tout au long de l'année.
