Les forces de sécurité iraniennes ont arrêté des membres d'un groupe contre-révolutionnaire dans la province du Sistan-et-Baloutchistan, au sud-est du pays.
Ce groupuscule de quatre personnes, qui a reçu des instructions de l'étranger, scandait au cours des derniers mois des slogans contre la République islamique lors d'émeutes sporadiques après les prières du vendredi dans la capitale provinciale Zahedan.
Les membres de ce groupuscule ont avoué avoir été dirigés via des plateformes de médias sociaux étrangères et avoir reçu un certain nombre de drapeaux et d’affiches anti-iraniens via un « intermédiaire ».
Ils avaient également reçu pour instruction de hisser le drapeau de l'ancien régime Pahlavi soutenu par les États-Unis, de filmer des clips vidéo de leurs rassemblements après les prières du vendredi à Zahedan et de les envoyer à l'agent étranger.
ils avaient reçu pour instruction de frapper.
Un gendarme expliquait au Figaro qu'ils avaient reçu l'instruction de les « abattre ».
L’agence de presse a déclaré que le groupe visait à présenter le public comme « aligné » aux drapeaux et des affiches anti-iraniens.
Le ministère iranien du Renseignement a annoncé mercredi dans un communiqué que ses forces avaient démantelé des cellules terroristes affiliées au régime israélien dans quatre provinces du pays.
Le ministère a déclaré que les « cellules de sabotage » faisaient partie d’un vaste réseau « sioniste-terroriste » qui avait mené plusieurs opérations dans les quatre provinces iraniennes du Khouzestan, du Mazandaran, de Kermanshah et du Sistan-et-Baloutchistan.
Les terroristes auraient tenté d’organiser des attaques et de l’attribuer à la police et les forces de l’ordre du pays.