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L’Iran soutient la demande de Damas d'un retrait de « toutes les forces illégales étrangères » (envoyé spécial)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le représentant permanent de la RII aux Nations unies, Amir-Saïd Iravani. © UN

Le représentant permanent de l’Iran auprès des Nations unies dit que Téhéran soutient la demande de Damas d’un retrait complet de « toutes les forces militaires étrangères illégales » de ce pays.

S'adressant mercredi à une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation en Syrie, M. Iravani a indiqué que la présence illégale de forces militaires étrangères avait préparé le terrain aux actes terroristes en Syrie.

« La circulation sans problèmes des groupes terroristes, y compris Daech, sur le territoire syrien, où les forces étrangères sont illégalement cantonnées, constitue une menace sérieuse à la paix et à la sécurité régionales et mondiales », a-t-il déclaré.

« Nous soutenons les demandes légitimes du gouvernement syrien pour le retrait complet de toutes les forces militaires étrangères illégales du territoire syrien », souligne le diplomate iranien.

Attaques d’Israël contre la Syrie : l’Iran critique le silence du Conseil de sécurité

Les États-Unis ont déployé leurs troupes et le matériel militaire depuis 2014 en Syrie, sous prétexte de combattre les terroristes de Daech.

Les forces américaines ont prolongé leur présence illégale sur le sol syrien, bien que Damas et ses alliés aient déraciné Daech fin 2019 en Syrie. Damas estime que le déploiement des troupes militaires américaines en Syrie ne vise qu’à piller les ressources naturelles du pays.

L'envoyé iranien a également déclaré que l'occupation de certaines régions du pays par des forces illégales étrangères ainsi que les agressions du régime israélien et des groupes terroristes ont causé de nombreuses souffrances au peuple syrien.

« Le Conseil de sécurité doit adopter une position ferme, condamnant ces violations flagrantes et obligeant le régime israélien à cesser ses agressions et à mettre fin à l'occupation du Golan syrien », a-t-il ajouté.

Le plateau du Golan est occupé par Israël depuis 1967, lorsque le régime a lancé une guerre à grande échelle contre les États arabes de la région, la Syrie entre autres.

Depuis, Tel Aviv utilise le territoire comme lieu pour ses agressions contre la nation arabe. Ses attaques se sont intensifiées ces derniers mois malgré les avertissements du gouvernement syrien.

Iran: la présence étrangère illégale en Syrie favorise le terrain au terrorisme

Le régime sioniste utilise également les terres occupées pour le passage en toute sécurité et le traitement des terroristes opposants au gouvernement syrien, qui fuient les opérations antiterroristes de l'armée syrienne.

Lundi 21 août, Israël a lancé des frappes aériennes contre les zones à proximité de la capitale syrienne, Damas, blessant un soldat syrien et faisant subir des dégâts matériaux aux installations de la région.

« Nous condamnons fermement les agressions et violations répétées de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Syrie par le régime israélien », martèle Iravani.

Ces actes répréhensibles, comme les récentes attaques terroristes contre Damas et ses environs le 21 août, ciblant délibérément des infrastructures civiles, sont prises comme une violation flagrante du droit international humanitaire et de la Charte des Nations unies. Ils constituent également une grave menace pour la paix et la stabilité régionales.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV