Le ministre des Affaires étrangères de la RII, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré que l'Iran était déterminé à améliorer la coopération bilatérale avec l'Algérie dans divers domaines, notamment dans les secteurs économique, commercial et touristique.
Lors d'une rencontre avec le président de l'Assemblée populaire nationale (APN) d’Algérie, Brahim Boughali,, lundi 21 août à Téhéran, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré que les deux pays avaient un « excellent » niveau de relations politiques.
Il a salué la lutte du peuple algérien contre le colonialisme ainsi que son soutien à la cause palestinienne.
Le plus haut diplomate du pays a une fois de plus condamné la récente profanation du Saint Coran dans certains pays européens, dont la Suède et le Danemark, avant d’indiquer que les parlements des pays musulmans jouaient un rôle de premier plan dans la lutte contre l'islamophobie et les actes blasphématoires contre les valeurs sacrées de l'Islam.
Amir-Abdollahian a constaté que les plus hauts parlementaires iraniens et algériens étaient parvenus à un accord important sur la tenue d'une réunion virtuelle entre les chefs des parlements islamiques pour condamner les actes de sacrilège contre les valeurs sacrées de l'Islam.
Pour sa part, le président du Parlement algérien a déclaré que Téhéran et Alger partageaient une position commune sur de nombreuses questions internationales et a appelé à l'essor des relations mutuelles dans divers domaines.
Il a également condamné une récente attaque terroriste contre des personnes innocentes au sanctuaire sacré de Shah Cheragh, dans la ville de Chiraz, dans le sud de l'Iran.
Lundi, lors d'une conférence de presse conjointe avec le président de l’APN de l’Algérie, le président du Parlement iranien, Mohammad Baqer Qalibaf, a pour sa part déclaré que lui et Boughali, en tant que président de l'Union parlementaire des États membres de l'OCI (UPCI), étaient convenus de tenir une réunion virtuelle, regroupant les chefs de parlements musulmans à condamner la profanation des lieux saints islamiques, ainsi que l'autodafé du Coran dans les pays occidentaux, et de trouver une réponse appropriée à ces actes de sacrilège.
De nouvelles offenses au livre sacré des Musulmans ont eu lieu en Suède et au Danemark, même si les deux pays ont déclaré qu'ils étudiaient les moyens de limiter légalement ces actions afin de désamorcer les tensions croissantes avec les pays musulmans.
Dimanche, le vice-directeur général du Département des droits de l'homme du ministère iranien des Affaires étrangères a convoqué les chargés d'affaires de la Suède et du Danemark à Téhéran pour protester contre la poursuite des actes éhontés et odieux d'insultes au noble Coran.
Le diplomate iranien a déclaré que les gouvernements suédois et danois devaient assumer l'entière responsabilité et les graves conséquences de cette décision blasphématoire.