Des milliers de manifestants se sont rassemblés pour la 32e semaine consécutive contre la politique du cabinet israélien d'extrême droite, y compris sa campagne controversée pour secouer l'appareil judiciaire israélien.
Des dizaines de milliers d'Israéliens ont manifesté samedi 12 août contre la refonte judiciaire à Tel-Aviv comme ce fut le cas les semaines précédentes. D'autres rassemblements ont eu lieu dans quelque 150 autres endroits.
« Je suis venu manifester ici pour la 32e semaine consécutive. Nous venons ici chaque semaine... [pour protester] contre le coup d'État que le cabinet israélien essaie de faire », a déclaré l'un des manifestants ayant participé au rassemblement à Tel-Aviv.
« Je suis ici pour la 32e semaine consécutive, c'est mon 32e samedi soir. Je suis ici. Et je suis ici parce que je crois que [ce que le Premier ministre israélien Benjamin] Netanyahu... [est] en train de faire... est dangereux », a affirmé un autre manifestant.
« Israël est en train de se déchirer et nous avons le sentiment d'être au bord d'une guerre civile », a averti Peleg, qui est médecin, ajoutant que le cabinet de Netanyahu « doit être renversé ».
Des centaines de protestataires ont marché vers la résidence du président de la Knesset après les manifestations au carrefour Kaplan à Tel-Aviv, où ils ont affronté les forces du régime israélien qui ont tenté de les disperser.
Des rassemblements similaires ont également eu lieu dans d'autres endroits des territoires occupés de la Palestine, notamment dans les villes de Haïfa, Netanya et Herzliya, dans la ville occupée de Qods et à Ashdod, dans le Sud.
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Selon les médias israéliens, plus de 1 500 manifestants se sont rassemblés devant la résidence du président du régime sioniste se trouvant dans la sainte ville de Qods.
Le cabinet d'extrême droite de Netanyahu, qui regroupe des partis d'extrême droite et ultra-orthodoxes, a annoncé en janvier un plan de refonte judiciaire qu'il a ensuite transmis à la Knesset sous la forme de plusieurs projets de loi. Depuis, des manifestants se donnent tous les samedis rendez-vous dans la rue pour protester contre cette réforme.
Les changements visent à affaiblir la Cour suprême de l’entité sioniste face à l'élite politique en rendant la première incapable d'annuler les décisions prises par la seconde. D'autres changements proposés incluent le fait de donner au cabinet israélien une plus grande voix dans la nomination des juges à la cour.
L'indignation du public contre les politiques du régime sioniste s'est accrue depuis le mois dernier, lorsque la Knesset a adopté le premier volet du plan de refonte judiciaire après le départ des députés de l'opposition. Le projet de loi a supprimé la loi sur le « caractère raisonnable », par laquelle la Cour suprême peut annuler les décisions prises par le cabinet israélien telles que les nominations ministérielles.
Les opposants ont décrit la campagne de révision comme une tentative de Netanyahu, qui est accusé dans plusieurs affaires de corruption, d'annuler les futurs verdicts contre lui.
Les protestations se sont également infiltrées dans l'armée, où un nombre croissant de réservistes ont menacé de cesser de se présenter au travail pour montrer leur opposition au programme de refonte.
Cela a incité les hauts gradés israéliens à avertir que la détermination du cabinet à faire passer les projets de loi de réforme met en péril la « préparation à la guerre » du régime israélien.
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Le chef de l'armée de l'air israélienne a averti vendredi que l'état de préparation de la force « se détériore » alors que des dizaines de pilotes réservistes ont déclaré qu'ils ne se présenteraient plus comme volontaires pour protester contre la politique du cabinet d'extrême droite en place.
Le général de division Tomer Bar a dit que « l'évaluation actuelle est que l'armée de l'air est compétente », mais a ajouté qu’« il y a un préjudice [à sa préparation] qui s'aggrave ».
Il a déclaré que les appels lancés aux pilotes réservistes pour qu'ils ne se présentent pas comme volontaires « nuisent » à l'armée israélienne.
