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L’Iran dénonce la position « hypocrite » de l’envoyé britannique sur les journalistes et la liberté d’expression

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le secrétaire général du Haut Conseil iranien des droits de l’homme, Kazem Gharibabadi. Archives

Le secrétaire général du Haut Conseil iranien des droits de l’homme, Kazem Gharibabadi, a fustigé l’ambassadeur britannique à Téhéran, Simon Shercliff, pour sa position « hypocrite » sur la situation des journalistes et la liberté d’expression en Iran.

Dans un post interventionniste sur Twitter, récemment rebaptisé X, Shercliff a appelé mardi 8 août au gouvernement iranien à « libérer toutes les personnes détenues “arbitrairement”, y compris tous les journalistes ».

Il faisait référence aux journalistes détenus à la suite des émeutes de l’année dernière. Certains sont actuellement en prison et font l’objet d’une enquête pour des liens potentiels avec des émeutiers.

« L’ambassadeur britannique, qui a hypocritement commenté le journalisme et la liberté d’expression en tweetant, a-t-il le courage de s’inquiéter de la situation des journalistes dans son pays et de leur rendre hommage ? », a déclaré, Kazem Gharibabadi dans un message sur X, jeudi.

Le secrétaire général du Haut Conseil iranien des droits de l’homme a interrogé si l’ambassadeur britannique avait des explications sur la situation des journalistes au Royaume-Uni, nommant un certain nombre d’entre eux, dont Martin Banks, Rich Felgate et Rita Pal, qui sont en prison pour diverses accusations.      

À noter que le ministère iranien des Affaires étrangères a convoqué mercredi l’ambassadeur britannique pour protester vigoureusement contre ses propos qui vont à l’encontre des normes diplomatiques.

Au cours des derniers mois, Téhéran a convoqué à plusieurs reprises l’ambassadeur britannique pour protester contre le soutien du Royaume-Uni aux émeutiers.

La République islamique d’Iran a déclaré que les émeutes de 2022 dans le pays étaient soutenues par l’étranger dont les éléments ont exploité la mort malheureuse de la jeune femme, Mahsa Amini, pour semer le chaos à travers le pays.

La RII a indiqué que les médias persanophones basés à Londres, dont « BBC Persian » et « Iran International », se sont livrés au « terrorisme médiatique », incitant à la violence et aux actes de vandalisme dans le pays.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV