Spotify a retiré une chanson de l’artiste palestinien Mohammad Assaf, intitulée « Mon sang est palestinien », pour des motifs frauduleux d’« antisémitisme ».
Le mouvement « We Believe In Israel » a fait pression à ce sujet et a tenté de censurer la musique du rappeur Lowkey.
Le lobby sioniste a réussi à faire pression sur le géant du streaming musical pour qu’il supprime la musique palestinienne favorable à la résistance. Pour ce faire, les groupes de pression « We Believe In Israel » et le Conseil des députés ont sollicité l’aide du gouvernement britannique.
On a vu pour la première fois que le lobby visait la plateforme lorsque « We Believe In Israel » qui est un projet de BICOM, a annoncé qu’il demandait le retrait de l’artiste hip-hop irako- britannique, Lowkey, du service de streaming. En mars 2022, alors que la tentative contre Lowkey a échoué en raison d’une réaction négative du public et du soutien des célébrités, les groupes de pression ont intensifié leur campagne et ont réussi à retirer les œuvres des artistes palestiniens Shadi Al-Bourini et Kassem Al-Najjar.
« We Believe In Israel », dirigée par Luke Akehurst, ancien lobbyiste de l’industrie de l’armement s’est vantée de cette réussite par un communiqué de presse du Conseil des députés, dans lequel les organisations affirment qu’elles ont même fait pression sur la ministre britannique de la Culture à ce sujet.
Le communiqué de presse jubilatoire a omis de mentionner que la secrétaire d’État à la culture, Lucy Frazer, avait été stagiaire au ministère israélien de la Justice avant d’être nommée au sein du gouvernement britannique. Suite à l’expulsion de ces artistes palestiniens avec l’aide d’une ministre britannique, Luke Akehurst a clairement indiqué que Lowkey était toujours dans sa ligne de mire.
Nous examinerons les tentatives de coopter l’État britannique dans cette campagne et les relations sionistes de divers employés de Spotify.
