Une cyberattaque contre un hôpital israélien a désactivé les systèmes informatiques administratifs de l'hôpital, mais n'a pas eu d'impact sur le fonctionnement des équipements médicaux réels.
Une cyberattaque contre un hôpital israélien a désactivé les systèmes informatiques administratifs de l'hôpital. Jusqu'à présent, le National Cyber Directorate (INCD) n'a pas identifié les cyber-attaquants, mais en octobre 2021, des pirates ont détruit les systèmes informatiques du Hillel Yaffe Medical Center lors d'une cyber-attaque.
En raison du piratage, l'hôpital n'accepte pas de nouveaux patients dans les cliniques externes et les centres d'imagerie de l'hôpital et même les patients qui doivent se rendre aux urgences sont invités à se rendre dans d'autres hôpitaux à proximité.
À l'heure actuelle, les patients qui étaient déjà soignés à l'hôpital peuvent toujours être pris en charge et ne sont pas transférés vers d'autres hôpitaux.
Les hôpitaux souffrent de lacunes en matière de cyberdéfense
En ce qui concerne Hillel Yaffe, il a été déterminé plus tard que l'INCD avait averti le centre médical des lacunes de la cyberdéfense et que le centre médical a lentement résolu ses vulnérabilités.
Des cyber-responsables ont déclaré au Jerusalem Post que si le centre médical avait agi différemment, il aurait peut-être évité le piratage, comme l'ont fait plusieurs autres centres médicaux qui ont été attaqués à peu près au même moment, ou du moins ses systèmes auraient pu être restaurés en quelques jours au lieu de plus d'un mois qu'il a fallu.
Il n'était pas clair mardi matin si l'équipe d'intervention de l'INCD travaillant sur le cas du centre médical Mayanei Hayeshua serait en mesure de restaurer les systèmes plus rapidement et dans quelle mesure l’hôpital était bien défendu.
Bien que les centres médicaux du monde entier soient devenus l'une des cibles de choix des pirates, de nombreux centres médicaux, en particulier les plus petits, sont toujours à la traîne en matière de cyberdéfense, soit par manque de compréhension de la menace, soit par manque de financement, soit par les deux.
