Ramin Mazaheri
PressTV, Chicago
Les États-Unis connaissent une vague inhabituelle de troubles sociaux, alors que l’inflation et la lenteur de la croissance économique nuisent au ménage moyen.
De Hollywood aux employés de l’hôtellerie, du syndicat des conducteurs routiers aux ouvriers du secteur industriel, il y a tellement d’actions syndicales aux États-Unis. Les médias mainstream commence à l’appeler un « été chaud de travail syndical ». Le problème n’est pas une chaleur record, mais celui des salaires bas, de mauvaises conditions de travail, des taux d’intérêt hors de portée et des niveaux d’inégalité choquants sans oublier la suppression des programmes sociaux de l’ère de la pandémie de coronavirus et de la capitalisation non réglementée des bénéfices par les entreprises. À Chicago, les travailleurs de la santé faisaient grève pour de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail dans un contexte d’inflation record et d’années d’épuisement.
Dans le plus grand licenciement collectif depuis 2020, quelque 30 000 salariés et leurs familles sont désormais sans chèque de paie après que le géant du transport maritime Yellow a déclaré faillite à la veille d’une grève. L’administration de Joe Biden a refusé à Yellow un renflouement d’environ un milliard de dollars, bien qu’il ait dépensé 23 milliards de dollars pour sauver deux banques plus tôt cette année et envoie plus d’un milliard de dollars par semaine pour alimenter les troubles en Ukraine.
Les grèves vont-elles se généraliser aux États-Unis ? Beaucoup d’Américains n’ont jamais vu une chose pareille. Les médias mainstream ne passent certainement pas beaucoup de temps à parler des soulèvements ouvriers. Cependant, il est clair que le paysage post-COVID se définit par les difficultés économiques et les troubles sociaux.
