Ramin Mazaheri
PressTV, Chicago
La cote de popularité du président Joe Biden a chuté ces derniers mois, cela est dû, en partie, au fait qu’il n’a pas réussi à maintenir les programmes sociaux créés pendant la pandémie. Soins médicaux, dettes universitaires, logement abordable : beaucoup d’Américains subissent les pires pressions financières depuis des années.
Du Vermont au Texas, les programmes sociaux, ô combien, nécessaires de l’ère des coronavirus se terminent aux États-Unis. Le 1er août, de nombreux États ont mis fin à leurs moratoires sur la dette envers les propriétaires, ce qui signifie que près d’un million d’enfants risquent désormais d’être expulsés dans la seule ville de Los Angeles.
Les familles courent le risque le plus élevé de perdre leur logement, tandis que la moitié de ceux qui disent s’attendre à être expulsés sont noirs ou hispaniques. Les expulsions aux États-Unis ont récemment grimpé en flèche pour atteindre le double de ce qu’elles étaient avant la pandémie.
Le modèle de fédéralisme décentralisé américain rend impossible une approche nationale de la vague d’expulsions. Le camping public est illégal dans de nombreux États comme au Texas, ce qui rend plus difficile pour les organismes caritatifs d’identifier et d’aider les sans-abri.
Des millions d’Américains, y compris des enfants et de jeunes mères, viennent de perdre leur couverture médicale pour la première fois en trois ans après que Washington a refusé de prolonger le programme de l’ère de la pandémie.
La dette des frais de scolarité des collèges représente incroyablement 7 % du PIB des États-Unis. En octobre, 41 millions d’Américains devront commencer à rembourser en moyenne 400 dollars par mois. Beaucoup de gens disent que cela pourrait, à lui seul, pousser le pays dans une récession.