Suite à l'intensification de l'opposition au projet de loi controversé sur les « réformes judiciaires » du cabinet extrémiste de Benjamin Netanyahu, des sources d'information ont levé un coin de voile sur l'opposition à ce projet de loi au sein du parti du Premier ministre.
Selon le journal Al-Arabi Al-Jadeed, les ministres et représentants du parti Likoud, dirigé par Benjamin Netanyahu, ont annoncé qu'ils n'accepteraient plus l'approbation d'aucune des clauses du projet de refonte judiciaire, sauf dans le cadre d'un accord avec l'opposition.
Les médias israéliens, citant des sources du Likoud, ont affirmé que les ministres et les législateurs qui s'opposent à la poursuite de l'approbation du projet de loi sur les réformes judiciaires sans consensus ni accord, sont déterminés à ne pas permettre au ministre de la Justice Yariv Levin de pousser le parti Likoud à adopter davantage de lois judiciaires sans un accord avec l'opposition.
Bien que Netanyahu ait promis plus tôt qu'il n'autoriserait pas l'approbation du projet de loi sur les réformes judiciaires sans parvenir à un large consensus avec l'opposition, mais dans la pratique, il a induit en erreur les ministres et les députés.
Les opposants au sein du parti Likoud à la poursuite du processus d'approbation du projet de loi sur la refonte judiciaire craignent que les protestations contre ce projet de loi ne s'intensifient.
Ce développement survient alors que l'ancien chef de la Banque centrale d’Israël a averti que l'approbation d'autres clauses de ce projet de loi controversé aurait des conséquences dévastatrices pour l'économie israélienne.
Yaakov Frenkel a ajouté ce samedi 29 juillet que les investisseurs américains faisaient la queue se demandant comment ils pouvaient faire sortir leurs biens d'Israël.
La promesse de Benjamin Netanyahu au PDG de Moody's selon laquelle le projet de loi sur les réformes judiciaires rencontrera un large consensus montre que Netanyahu a menti et mis en péril la crédibilité de l'économie d’Israël.
Frenkel a également accusé Netanyahu de mentir aux investisseurs et a déclaré que cette action porterait atteinte à la réputation d'Israël et causerait de lourds dommages aux biens.
Il a mis en garde contre les conséquences de la baisse de la cote de crédit d’Israël sur la vie des Israéliens, sans manquer de préciser que l'augmentation des hypothèques immobilières entraînerait une baisse des investissements et de la croissance économique et aurait un impact négatif sur les générations futures.
Ce faisant, des sources bien informées palestiniennes ont confirmé dans des déclarations exclusives au journal en ligne Rai Al-Youm que « les factions de la Résistance palestinienne ne se sentent pas à l'abri de la trahison israélienne » et que Netanyahu pourrait recourir aux assassinats des chefs de faction les plus importants à l'intérieur et à l'extérieur de la bande de Gaza, entraînant ainsi la Résistance dans une nouvelle escalade pour échapper aux crises internes dont souffre son cabinet extrémiste.
Ces sources ont souligné que les conditions pour Netanyahu sont pleinement préparées pour ouvrir un nouveau front d'escalade militaire avec la Résistance à Gaza qui pourrait ne durer que quelques jours, dans une tentative d'échapper aux pressions et d'essayer de « remporter une victoire » pour les Israéliens, dans l'espoir d'arrêter la vague sans fin de protestations en colère contre son cabinet.
Les groupes de résistance ont également informé l'Egypte que la main de la Résistance est sur la gâchette et répondra immédiatement à toute agression du régime sioniste à Gaza, en Cisjordanie et à Qods.
D’après les mêmes sources, Le Caire met en garde contre toute escalade et les heures à venir seront décisives et pourraient déterminer le sort de Gaza, d'autant plus que certains extrémistes du régime sioniste veulent mener une vaste opération militaire contre la bande de Gaza et commencer une nouvelle phase d'assassinats de leaders de la Résistance.