Un groupe de militaires, emmené par le colonel major Amadou Abdramane, s’est présenté mercredi soir 26 juillet devant les caméras de la télévision nationale en déclarant avoir renversé le président Mohamed Bazoum qui était au pouvoir depuis 2021.
Le Niger est « le pays qui accueille l’essentiel des soldats de l’opération militaire française Barkhane, depuis son expulsion du Mali par la junte militaire », ajoute le quotidien madrilène. La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a condamné mercredi « toute tentative de prise de pouvoir par la force » au Niger.
Les États-Unis, qui ont exigé « que les membres de la garde présidentielle libèrent le président Bazoum et s’abstiennent de toute violence » en rappelant que le Niger était « un partenaire crucial » de Washington, ont également tout à craindre de ce nouveau putsch au Sahel, analyse le correspondant à Washington de la chaîne d’information qatarie Al-Jazeera.
Pierre Claver Nkodo, éditorialiste et directeur de la publication Horizons nouveaux, magazine international paraissant à Douala au Cameroun et Luc Michel, géopoliticien belge, spécialiste de l'Afrique interviennent sur le sujet.