Séoul a protesté vendredi contre les revendications territoriales renouvelées du Japon sur les îlots contestés situés à mi-chemin entre les deux pays, appelés Dokdo par la Corée du Sud et Takeshima par le Japon.
Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué publié vendredi 28 juillet que Séoul protestait vigoureusement contre les revendications territoriales répétées et injustes du gouvernement japonais sur les îles Dokdo, qui fait partie intégrante de ses territoires en termes d'histoire, de géographie et de droit international.
Le ministère a exhorté Tokyo à retirer immédiatement ses revendications territoriales, qui ont été faites par le biais du « Livre blanc sur la défense de 2023 » publié plus tôt dans la journée.
Le communiqué a noté que la Corée du Sud indique une fois de plus clairement que les revendications injustes du Japon n'auront aucun impact sur la souveraineté sud-coréenne sur Dokdo, affirmant que Séoul répondra fermement à toute provocation.
Il a ajouté que le gouvernement japonais devrait être clairement conscient que les revendications répétées sur les îles de Dokdo ne sont d'aucune utilité pour construire une relation tournée vers l'avenir entre la Corée du Sud et le Japon.
Depuis 2005, le Japon revendique chaque année des revendications territoriales sur les affleurements rocheux dans ses Livres blanc et bleu respectivement sur la défense et la diplomatie.
La Corée du Sud a restauré sa souveraineté sur Dokdo après la libération de la péninsule coréenne de la colonisation japonaise de 1910-45. Séoul contrôle depuis efficacement les îlots, avec le stationnement d’un petit détachement de police.
Les Sud-Coréens considèrent les revendications territoriales du Japon sur les îlots comme un déni de l'histoire coloniale, car Dokdo a été le tout premier territoire occupé de force par le Japon impérial.