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USA: le meurtre des Afro-Américains par la police reste un problème endémique

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Manifestation le 23 novembre 2014 à Saint Louis (Missouri) pour dénoncer les violences policières contre les Afro-Américains. ©AFP

Le meurtre des Afro-Américains par des policiers en Amérique n'est pas un nouveau récit, car il y a un rappel constant de ceux qui ont été tués lorsque les anniversaires de leur mort font la une des journaux.

Le 17 juillet 2014, Eric Garner, un homme noir de 43 ans, a été étranglé par un agent du département de police de New York (NYPD) lors d'une arrestation pour vente illégale de cigarettes.

Il y a également eu deux autres meurtres très médiatisés des Afro-Américains par la police américaine en 2014 dont la mort par balle d’un garçon de 12 ans qui portait un pistolet jouet en plastique.

Garner a prononcé les mots « Je ne peux pas respirer » 11 fois tandis que l'officier du NYPD Daniel Pantaleo l'a étouffé jusqu'à ce qu'il perde connaissance. Il est décédé plus tard à l'hôpital.

Bien que le bureau du médecin légiste ait conclu que la mort de Garner était un homicide, un grand jury a décidé de ne pas inculper Pantaleo, provoquant un tollé général. 

Dans une interview avec Anadolu, Ron Jackson, un défenseur des droits civiques et une voix forte dans la politique américaine depuis des décennies a mentionné une liste de cas très médiatisés d'Afro-Américains tués par des policiers américains depuis la mort de Garner.

Jackson estime que de nombreux officiers accusés d'avoir tué des citoyens afro-américains ne sont pas reconnus coupables ni même jugés à cause d’une loi non écrite qui protège la police contre toute condamnation en utilisant la justification de « j'avais peur pour ma vie ».

Il a souligné que des morts insensées d'Afro-Américains par la police sont à l'origine de l’émergence du mouvement « Black Lives Matter » qui se traduit par « Les vies noires comptent ».

Jackson a poursuivi en mentionnant une litanie de meurtres de personnes noires par la police des États-Unis ajoutant que près de 2 000 Afro-Américains pour la plupart non armés, ont été tués par les policiers américains depuis 2014.

Un Noir est susceptible d'être tué trois fois plus qu'un Blanc en Amérique, mais il n'y a pratiquement aucune conséquence pour les policiers qui tuent des Noirs. Entre 2013 et 2019, seuls 3% des cas ont abouti à des accusations, mais seulement 1% des cas ont abouti à une condamnation, a-t-il noté.

Jackson a appelé à l'amélioration du système de police américain et à changer leur attitude et leur mentalité envers les Afro-Américains, exprimant l'espoir qu'il existe un moyen de réduire les préjugés raciaux de la police américaine.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV