Le secrétaire général du Haut Conseil iranien des droits de l’homme a déclaré que l’Irak était responsable de la poursuite des auteurs de l’assassinat du vénéré commandant antiterroriste, le général Qassem Soleimani.
Le responsable iranien a fait ces remarques ce dimanche 16 juillet à Téhéran lors d’une rencontre avec un groupe de présidents et de professeurs d’universités irakiennes pour un échange de vues sur l’utilisation instrumentale et la politisation des droits de l’homme par l’Occident.
Gharibabadi a décrit l’Iran et l’Irak comme deux victimes des sanctions et du terrorisme ajoutant que les États-Unis sont le principal sponsor du terrorisme dans le monde.
L’Iran et l’Irak sont victimes des sanctions et de la terreur. En Irak, 500 000 enfants innocents ont perdu la vie à cause des sanctions américaines et occidentales, a-t-il noté.
« Des milliers de personnes ont été victimes du terrorisme en Iran et en Irak ; de nombreuses personnes ont été tourmentées par le groupe terroriste Takfiri, Daech, en Irak. Qui a créé le groupe ? Les mêmes pays qui revendiquent la défense des droits de l’homme », a déclaré Gharibabadi.
Saluant les sacrifices et les services du général Soleimani et de son homologue irakien Abu Mahdi al-Mohandes dans la lutte contre le terrorisme, le responsable iranien a déclaré que les deux commandants ont soutenu les peuples irakien et syrien dans l’élimination de Daech et d’autres groupes terroristes malgré le fait que ces groupes bénéficiaient du soutien occidental.
Gharibabadi a souligné que l’assassinat des deux commandants était un « crime contre l’humanité », et que l’administration américaine en doit être tenue légalement responsable de sa faute fatale.
Rappelant que le général martyr Soleimani était l’invité officiel du gouvernement irakien et que le crime a été commis sur le sol irakien, Gharibabadi a exhorté l’Irak à poursuivre l’affaire et à organiser le procès dès que possible surtout après que trois ans et demi se sont écoulés depuis l’assassinat.
Le général Soleimani, commandant de la force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), et son compagnon irakien, numéro 2 des Unités de mobilisation populaires d’Irak, Abou Mahdi al-Mohandes, sont tombés en martyr avec leurs compagnons lors d’une frappe au drone américaine près de l’aéroport international de Bagdad le 3 janvier 2020 autorisée par l’ancien président américain Donald Trump.
Les deux réputés commandants antiterroristes étaient extrêmement respectés dans toute la région pour leur rôle déterminant dans la lutte contre Daech, en particulier en Irak et en Syrie.