Les estimations indiquent que les missiles du Hezbollah sont capables de tuer des centaines voire des milliers de sionistes en cas de nouvelle guerre, affirme le chef du conseil des colonies de peuplement, Moshe Davidovich.
Davidovitch a confirmé au micro de la chaîne de télévision israélienne Channel 13 que les colons du nord de la Palestine occupée, près de la frontière libanaise, vivent dans un état de grande anxiété.
« Je ne dors pas bien la nuit, ainsi que tous les habitants de la ligne de front. Ce qui s’est passé et ce qui se passe ces derniers temps sont un phénomène que nous n’avons pas vu, et cela a inquiété les habitants de cette région », a-t-il dit.
Reconnaissant l’inefficacité des équipements militaires à la disposition de l’armée israélienne, il a noté que le danger le plus important résidait dans le fait que les résidences dans les colonies de peuplement ne sont pas assez solides pour résister aux éventuelles attaques du Hezbollah, invitant les colons à prier pour que la guerre n’éclate pas.
Cela intervient alors que Zvika Fogel, membre de la Knesset (parlement du régime israélien) a tenu jeudi 13 juillet des propos entérinant la puissance du mouvement de Résistance islamique du Liban : « Le Hezbollah monte en puissance quand il voit notre faiblesse et les concessions à commencer par la démarcation des frontières maritimes et la signature de l’accord sur cette affaire. »
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Plus tôt, les médias du régime sioniste ont rapporté que le Hezbollah était prêt pour s’engager dans une guerre à grande échelle face à ce régime. Ils ont reconnu que le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, était passé maître dans l’art d’identifier les points faibles du régime israélien.
Selon eux, la montée en puissance du Hezbollah au cours des 17 dernières années est le plus grand échec d’Israël », et « personne n’a su y remédier ».
« Bien que beaucoup au sein de l’armée israélienne croient que le Hezbollah ne veut pas de guerre, il est clair pour tout le monde que la reproduction d’une guerre est maintenant plus probable que jamais depuis la Seconde Guerre du Liban il y a 17 ans », a dit l’analyste des affaires militaires du journal Yedioth Ahronoth, Yossi Yehoshua.
Il a ajouté que la possibilité de l’éclatement d’une nouvelle guerre avec le Hezbollah a augmenté et est actuellement à son plus haut niveau depuis 2006, et ce, pour plusieurs raisons dont le refroidissement des relations entre Israël et les États-Unis, et la division interne dans les territoires occupés.
« Nasrallah est un maître dans l’identification des faiblesses internes d’Israël. Il est un expert de la société israélienne, qui connaît bien la faiblesse interne - et cela explique, entre autres, sa volonté de prendre des risques », a-t-il ajouté.
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L’agence de presse palestinienne Sama a également abordé la montée en puissance du Hezbollah et écrit : « La peur d’Israël ne cesse de s’aggraver face à la puissance militaire du Hezbollah. Le régime israélien s’inquiète d’une guerre d’usure et de son manque de préparation en raison des crises internes successives ; une question que les médias sionistes mettent en lumière de manière significative. »
