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Zoom Afrique du 8 juillet 2023

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Les titres de la rédaction :

  • Sénégal : un second lot de 20 bus réceptionnés pour le projet BRT de Dakar
  • Nigeria : plus de 3,6 millions de voyageurs enregistrés dans les aéroports au premier trimestre 2023
  • Cameroun : vers la création d’un institut de formation en architecture d’intérieur
  • La Côte d’Ivoire et le Ghana deviennent les premiers pays de la Cédéao à mettre en œuvre l’itinérance communautaire

Les analyses de la rédaction :

Niger : le pétard mouillé de l’UE

« Du 5 au 6 juillet 2023, le Haut Représentant de l’Union Européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, M. Josep Borrell Fontelles, également vice-président de la Commission européenne, effectue une visite de travail au Niger. Au menu : sécurité, migration et développement, des sujets prioritaires au cœur de la nouvelle dynamique de coopération entre le Niger et l’UE que le Chef de la diplomatie européenne a évoqué avec le Président Mohamed Bazoum.

Au cours de son séjour, le diplomate européen a inauguré avec le chef de l’État nigérien une centrale solaire érigée près de Niamey avec des fonds européens avant de se rendre à Agadez, dans le nord du pays, où l’UE finance également des projets de développement. À Niamey, Josep F. Borell qui n’a pas tari d’éloges sur l’excellence du partenariat entre l’UE et le Niger, et surtout loué le leadership du président Bazoum en matière de gouvernance qualifiée d’exemple au Sahel, a aussi annoncé une aide de 320 millions d’euros du fonds de facilité pour équiper les Forces de défense et de sécurité nigériennes, une première en Afrique », lit-on dans les médias.

Cela se voit à 1 000 kilomètres ; l’UE joue sa dernière carte au Sahel. Désemparées et expulsées de partout, les instances étrangères ne veulent pas perdre le Niger.

Les Nigériens, tout comme les Maliens et les Burkinabè se battent pour préserver leur souveraineté et leur intégrité. Ils ne sont pas prêts à laisser faire Barkhane et d’autres institutions étrangères sur leur territoire.

En effet, plus personne ne croit aux bonnes volontés et au bon foie de l’axe US-OTAN en Afrique.

Le Niger tout comme le Mali et le Burkina et en dépit de la présence de la grande base US à Agadez, a jusqu’ici fait échec aux plans néo-colonialistes. D’ailleurs les protestations de Nigériens qui dans la foulée de la résistance des Burkinabè dans le village de Kaya à l’invasion de Barkhane ont décidé de barrer la route aux forces d’occupation portent exactement sur l’opposition à la présence des bases occidentales à travers leur pays.

Mali : la Minusma, décrédibilisée

La Minusma est hait au Mali et c’est le moins qu’on puisse dire.

Des hommes armés ont attaqué, jeudi à Gao, un convoi logistique de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (Minusma).

Selon la Minusma, des individus armés non identifiés ont ouvert le feu contre un convoi logistique de sa force se déplaçant de (la localité de) Labbezanga à Gao », plus grande ville du nord du Mali, dans la région éponyme.

Un camion-citerne civil s’est renversé lors de l’attaque qui a blessé un civil malien, a précisé la même source, évoquant « un bilan provisoire ».

Le 16 juin dernier, le Mali a exigé le retrait de la Minusma à cause de son mandat jugé inadapté à la situation sécuritaire du pays.

Le 30 juin, le Conseil de sécurité de l’ONU a mis un terme à la mission de maintien de la paix des Casques bleus, un retrait réclamé par Bamako qui se déroulera sur six mois jusqu’à la fin de l’année 2023.

Le peuple malien ne veut plus de ces instances déstabilisatrices. Et ce genre d’attaque contre les convois de la Minusma est un signe de cette haine.

À travers toute l’Afrique, on a pu voir ces derniers mois que les troupes de l’ONU sont de moins en moins acceptées sur le continent. En République centrafricaine, en République démocratique du Congo et au Mali, les manifestations se sont multipliées demandant le départ immédiat et sans condition des troupes de l’ONU de leur territoire. En RCA, de nombreuses affaires sont remontées à la surface comme celle du vol des diamants par le contingent portugais. En RDC, de nombreux civils ont constaté les liens entre les groupes armés présents dans l’Est et la Mission onusienne, et idem pour le Mali. En bref, ce n’est plus un secret pour personne, les troupes de l’ONU, comme les troupes militaires occidentales ne servent en aucun cas la cause de l’Afrique, mais bel et bien celle de l’Occident. Les Africains s’en sont rendu compte et c’est pourquoi ils demandent régulièrement le départ des militaires de l’ONU de leur territoire.

Le Zimbabwe pourrait devenir une plaque tournante agricole en Afrique avec l’aide de Moscou :

Par Sputnik Afrique

En attirant les investisseurs russes, le Zimbabwe pourrait se transformer en un centre continental en matière d’engrais et de machines agricoles, a déclaré à Sputnik Monica Mutsvangwa, ministre zimbabwéenne de l’Information. La responsable espère une levée des sanctions antirusses.

Le Zimbabwe ambitionne de devenir une grande puissance agricole sur le continent. Le pays souhaite en effet devenir un centre continental d’engrais, grâce aux entreprises russes, a expliqué à Sputnik Monica Mutsvangwa, ministre de l’Information.

Les bonnes relations entre Moscou et Harare pourraient ainsi permettre au Zimbabwe de se transformer en « plaque tournante dont d’autres pays africains profiteraient pour obtenir des outils agricoles et des engrais bon marché et de qualité », selon la ministre. Son pays possède d’ailleurs certains atouts dans cette optique, notamment des éléments nécessaires à la production d’engrais, comme le phosphore.

« Nous savons que les Russes sont très bons dans la production d’engrais et d’autres intrants nécessaires à l’agriculture. C’est une bonne opportunité que les entreprises russes viennent au Zimbabwe, compte tenu des bonnes relations entre les deux pays », explique ainsi Monica Mutsvangwa.

Le Zimbabwe pâtit par ailleurs des sanctions prises contre la Russie pour développer ce secteur des engrais. Afin de mener à bien ses partenariats avec Moscou, Harare doit en particulier se pencher sur des systèmes de paiement alternatifs, déplore la ministre.

« Nous aimerions, évidemment, que ces sanctions soient levées parce que l’engrais auquel nous accédons en ce moment est beaucoup plus cher. Nous aimerions vraiment en produire avec les entreprises russes, afin que le prix de nos engrais puisse réellement baisser », a souligné Monica Mutsvangwa.

Grâce au programme d’intrants agricoles mené par le gouvernement, le Zimbabwe est déjà en mesure d’atteindre une certaine viabilité alimentaire, mais la demande en engrais reste importante, souligne encore la responsable.

Après plusieurs réformes agricoles désastreuses dans les années 2000, le Zimbabwe semble retrouver la voie de l’abondance. Le pays a connu des récoltes record de blé en 2022 et ambitionne même de redevenir exportateur. La croissance se poursuit et pourrait finalement atteindre les 6 % en 2023, a annoncé le ministre des Finances, Mthuli Ncube.

Le Zimbabwe a également pu compter sur le soutien de la Biélorussie, qui est un fournisseur privilégié de machines agricoles, permettant la mécanisation du secteur.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV