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Le rapport politisé d’une mission d’enquête de l’ONU contre l’Iran

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

La mission d’établissement des faits pour enquêter sur les émeutes de l’automne 2022 en Iran a remis, mercredi 5 juillet, son rapport tendancieux et politisé au Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève.

Le rapport a été fortement tendancieux et politisé, accusant l’Iran d’avoir violé les droits des femmes et des enfants.

La présidente indienne de cette mission, Sara Hossain, a prétendu que les forces de l’ordre iraniennes auraient réprimé violemment les émeutiers, les auraient torturés dans les prisons et auraient harcelé leurs familles. La mission onusienne a exigé également la suspension des verdicts de la peine capitale en Iran.

Interrogée en marge de la réunion pendant laquelle elle a remis son rapport au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, Sara Hossain n’a pas voulu divulguer aux journalistes les preuves de ces accusations portées à l’encontre de la République islamique d’Iran, a rapporté le site d’information Nour News.   

Cependant, il est clair que la mission d’établissement des faits pour enquêter sur les émeutes de l’année dernière en Iran s’est fondée essentiellement sur les reportages peu fiables des médias persanophones de l’opposition, basés à l’étranger, mais aussi sur certains comptes dans l’espace virtuel, contrôlés et coordonnés par les foyers qui organisent la propagande et la guerre psychologique contre la République islamique d’Iran.

Il s’agit, comme le disent des journalistes indépendants, d’une véritable guerre hybride à l’encontre de la République islamique d’Iran, déclenchée depuis l’automne 2022 par le recours aux méthodes mille fois testées sans succès contre le peuple et le gouvernement de la République islamique d’Iran.

Cette guerre hybride suit plusieurs objectifs. Tout d’abord, le but des ennemis de l’Iran était de transformer une protestation citoyenne dans le pays en une grande émeute, en y infiltrant des éléments bien formés pour ce genre d’opération.

Ils ont essayé aussi de provoquer l’opinion publique et l’induire en erreur par une série d’opérations psychologique et de tactiques de la guerre cognitive.

Ils ont procédé sur une très vaste échelle à produire de fausses informations et les propager ensuite sur les réseaux sociaux.

Les éléments de cette guerre hybride ont exercé des pressions intenses sur les organisations internationales, dont les Nations unies, pour ouvrir des enquêtes des droits de l’homme en ce qui concerne les émeutes en Iran. Dans le même temps, ils ont agi de sorte que les enquêtes et les rapports soient établis uniquement sur les déclarations et les prétentions tendancieuses politisées contre la République islamique d’Iran, sans refléter la version des autorités iraniennes.

À une étape ultérieure, le but de ces enquêtes est de préparer le terrain à imposer davantage de sanctions à la République islamique d’Iran.

Ironie de l’histoire, alors que la mission dirigée par Mme Sara Hossain a remis son rapport au Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies à Genève, les médias et les organisations internationales restent muets au sujet des événements tragiques se produisant ces jours-ci en France en violation flagrante des droits de l’homme.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV