La police française a arrêté 3 625 personnes participant aux manifestations de protestation qui ont éclaté en France la semaine dernière au cours des six derniers jours, ont rapporté mardi les médias français, citant le ministère de la Justice.
Plus tôt dans la journée, le président français Emmanuel Macron a prétendu que le pic des troubles était passé. Les autorités pourraient bloquer les réseaux sociaux si la situation dans le pays se détériore. Vendredi dernier, il a affirmé que les autorités françaises identifieraient ceux qui ont appelé à manifester via les réseaux sociaux.
La chaîne d’information française BFM TV a rapporté qu'un total de 3 625 personnes ont été arrêtées en six jours de troubles, dont 1 124 mineurs. Quelque 990 accusations ont été portées devant les tribunaux, dont 480 ont été examinées immédiatement dans le cadre d'une procédure accélérée.
À l'heure actuelle, 380 ont été condamnés à des peines de prison, selon le rapport.
Le journal La Marseillaise a rapporté que le bureau du procureur de la ville française de Marseille avait ouvert une enquête préliminaire sur la mort d'un homme de 27 ans, tué dans la nuit du 1ᵉʳ au 2 juillet par une arme à feu.
Le parquet de Marseille a ouvert une information judiciaire du chef « de coups mortels avec usage ou menace d’une arme » suite à la mort dans la nuit de samedi à dimanche 2 juillet d'un homme de 27 ans vraisemblablement touché par un tir de flash-ball.
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« Les éléments de l'enquête permettent de retenir comme probable un décès causé par un choc violent au niveau du thorax causé par le tir d'un projectile de type flash-ball », a indiqué le parquet à BFM TV.
« Il y a eu des pillages dans la région cette nuit-là, mais il est impossible de déterminer si le défunt y a participé ou même s'il aurait pu se trouver dans un tel endroit », a déclaré le porte-parole du parquet.
La France est en proie à des troubles depuis le 27 juin, lorsqu'un mineur de 17 ans a été tué par un tir de policier mardi matin dans une voiture à Nanterre après un refus d'obtempérer. Le policier qui a tiré sur Nahel M. a été placé en détention provisoire pour homicide volontaire, mais cela n'a pas atténué la grogne sociale.
