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Zoom Afrique du 1er juillet 2023

Burkina Faso: LCI suspendu, nouveau gifle anti-Occident

Les titres de la rédaction :

  • L’Organisation des communications d’Afrique de l’Est confie à Huawei le renforcement des capacités TIC de ses membres ;
  • Aruwa Capital Management annonce un investissement de 2 millions $ dans un fabricant de grignotines au Nigeria ;
  • Congo-Brazzaville : Eni cède une partie de son portefeuille d’actifs pétroliers à Perenco pour 300 millions $ ;
  • La première mine de lithium du Ghana peut rapporter 6,6 milliards de dollars en 12 ans ;

Les analyses de la rédaction :

Burkina Faso : LCI suspendu, nouvelle gifle anti-Occident :

La lutte anti-néocoloniale continue. Au Mali la Minusma a été expulsée, au Burkina, le gouvernement lutte contre la propagande médiatique.

La chaîne d’information en continu LCI a été suspendue pendant trois mois par les autorités burkinabè, qui l’accusent d’avoir diffusé de "fausses informations", notamment sur l’avancée des terroristes dans le pays.

Le 29 juin, l’autorité de régulation des médias du Burkina Faso a décidé de suspendre la chaîne française d’information LCI pendant trois mois, après les propos d’une journaliste sur la situation liée aux violences terroristes qualifiées de « fausses informations ».

Selon le Conseil supérieur de la communication (CSC), LCI « a diffusé le 25 avril 2023, une émission intitulée “24 h Pujadas, l’info en question”, au cours de laquelle sa journaliste Abnousse Shalmani a livré un certain nombre d’informations sur la crise sécuritaire dans le Sahel en général, mais aussi sur le Burkina Faso ».

Le CSC reproche à la journaliste d’avoir affirmé que les « terroristes avancent à toute vitesse en l’absence de tout État dans les localités conquises » ; d’avoir précisé, « sans mentionner de source, que 40 % du territoire est occupé par les terroristes » ou encore que « près de 90 000 civils, appelés Volontaires pour la défense de la patrie (VDP, les supplétifs de l’armée) sont utilisés comme de la chair à canon pour protéger les militaires burkinabè contre les terroristes ».

L’autorité de régulation estime que ces propos sont de « simples supputations et des insinuations malveillantes », certaines étant « susceptibles de créer des troubles au sein des populations et de fragiliser la collaboration nécessaire recherchée entre l’armée et les civils pour la sauvegarde de la patrie burkinabè ».

Début avril, les autorités du Burkina Faso avaient expulsé les correspondantes des quotidiens français Libération et Le Monde. Libération venait de publier une enquête sur des exécutions présumées de jeunes dans une caserne militaire.

Fin mars, elles avaient ordonné la suspension sine die de la chaîne de télévision France 24, après avoir suspendu la radio RFI en décembre 2022, médias publics français accusés d’avoir relayé des messages de chefs terroristes.

Le Burkina impose sa souveraineté au monde entier, on pourrait même dire que cette suspension est également un signe fort pour l’axe Mali-Burkina.

Quoi qu’il en soit, les anciennes techniques des médias occidentaux concernant l’Afrique ou encore le Moyen-Orient ne prennent plus. Les gens sont bien informés, ils ne tombent plus dans ces pièges grotesques. Et ce fait est également incontestable.

Mali : fin du chapitre Minusma:

C’est désormais totalement fini.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé vendredi la fin de la Minusma, la mission des Casques bleus au Mali, avec un départ accéléré sous six mois conformément au souhait du gouvernement de transition malien.

Clap de fin pour la Minusma. Le Conseil de sécurité de l’ONU a mis un terme immédiat, vendredi 30 juin, à la mission de maintien de la paix des Casques bleus au Mali – un retrait qui était réclamé par Bamako.

La résolution adoptée à l’unanimité met un terme à la mission « à partir du 30 juin » et stipule qu’à partir du 1er juillet, les Casques bleus cesseront leurs activités pour organiser leur départ « d’ici le 31 décembre », officialisant la fin de la mission déployée depuis 2013.

« Le réalisme impose le constat de l’échec de la Minusma, dont le mandat ne répond pas aux défis sécuritaires », dénonçait le 16 juin dernier le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, réclamant, à deux semaines de l’échéance du renouvellement de la mission, le « retrait sans délai » de la force des Nations unies.

Après d’intenses négociations, les deux parties se sont donc finalement accordées sur un départ accéléré sous six mois.

Ainsi, le monde assiste enfin au réveil de l’Afrique auquel nous aspirons tous. Une Afrique leader dans les affaires mondiales. Un continent dont la voix correspond à la représentation significative de plus d’un milliard de personnes. Ce corps continental se repositionne non plus comme un groupe de spectateurs dans les affaires internationales qui ont été dominées par les pays de l’OTAN pendant trop longtemps.

Gabon/élections, analyse :

Le gouvernement du Gabon a annoncé mardi la tenue des élections présidentielles, législatives et locales le 26 août. Le président sortant Ali Bongo Ondimba, part largement favori pour décrocher un troisième mandat.

Nous avons analysé la situation avec Luc Michel, géopoliticien.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV