Lors de sa rencontre avec l’ambassadeur d’Iran, le Premier ministre de Burkina Faso a mis l’accent sur le développement des relations de son pays avec la République islamique d’Iran.
« Nous devons travailler pour le développement des relations bilatérales et rattraper les années précédentes », a affirmé Kyelem de Tambela, le Premier ministre burkinabè, lors de sa rencontre avec Mojtabi Faqihi, l’ambassadeur d’Iran au Burkina Faso.
« L’Iran est une civilisation. Il est doté de grande potentialité économique pour devenir un partenaire commercial du Burkina Faso. Avec l’arrivée du nouvel ambassadeur d’Iran, nous espérons être témoins de nouvel élan dans les relations bilatérales et rattraper les années précédentes », a déclaré le Premier ministre burkinabè.
Passant en revue les rencontres de haut niveau tenues entre les responsables des deux pays au cours de ces derniers mois, Faqihi s’est exprimé en ces termes : « Heureusement, grâce à vos conseils et au soutien du chef du gouvernement de transition du Burkina Faso ainsi qu’à la volonté des hautes autorités de mon pays nous présageons un horizon clair pour nos relations bilatérales. »
« Les réalisations scientifiques de l’Iran et l’accès aux technologies de pointe modernes peuvent servir au développement de relations avec les pays africains, y compris le Burkina Faso », a ajouté l’ambassadeur d’Iran.
Faisant partie des pays de l’Afrique de l’Ouest et membre de l’Union économique d’ECOS, le Burkina Faso jouit d’une position particulière pour devenir une destination de l’exportation de toutes sortes de marchandises fabriquées en Iran, mais aussi des services techniques et d’ingénierie du pays.
